Arsenal: Trossard rassure les fans et parle avenir, pendant que le club prépare son épopée au-delà de l’Emirates

Contexte et affirmations de Trossard

Leandro Trossard, ailier d’Arsenal, a déclaré lors d’un point presse qu’il n’avait jamais envisagé de quitter le club anglais en ce début de saison, malgré les spéculations qui circulaient autour de son avenir.

Arrivé d’Everton en 2023, il a disputé 132 rencontres toutes compétitions confondues, inscrit 30 buts et offert 25 passes décisives.

Lors du même rendez‑vous avec les médias, en prélude aux matches de qualification à la Coupe du Monde pour la Belgique contre la Macédoine du Nord et le Pays de Galles, Trossard a affirmé : il y a toujours des rumeurs mais le départ n’était pas une éventualité et il se sent très à l’aise à Arsenal.

Il a ensuite expliqué avoir connu un début de saison difficile à cause d’une blessure, ce qui, selon lui, a alimenté ces bruits sur le manque de temps de jeu.

De retour dans le onze, l’ailier contribue au succès du club en tête du classement de la Premier League et se dit rassuré sur sa forme physique et sa progression personnelle.

Après plusieurs semaines positives en club, il poursuit : “j’ai bien travaillé et je suis satisfait de mes performances récentes sur le plan individuel comme collectif.”

Du côté des Belges, deux rencontres cruciales sont au programme les 10 et 13 octobre : la Belgique reçoit la Macédoine du Nord puis se déplace au Pays de Galles, avec comme objectif une victoire pour aborder sereinement la suite des qualifications.

En marge, Trossard insiste sur la volonté du groupe belge de bien faire et sur le fait qu’ils restent concentrés sur leurs performances, sans se laisser distraire par les rumeurs.

Arsenal envisage un départ du stade Emirates

Des journaux évoquent ce mardi une réflexion active du club londonien sur l’utilisation temporaire du Wembley Stadium, pour lancer un plan d’agrandissement majeur du Emirates, qui pourrait porter sa capacité au‑dessus de 70 000 places.

Selon Telegraph, le projet viserait une augmentation des sièges et une réorganisation des gradins, avec une éventuelle relocalisation des matches pendant les travaux, afin de préserver les recettes et l’expérience spectateur.

Le stade Emirates, inauguré en 2006 pour environ 390 millions de livres, est une icône architecturale de Londres. Les responsables du club veulent aussi dynamiser les revenus et l’attractivité commerciale, d’autant plus qu’il existe une longue liste d’abonnés en attente, estimée à plus de 100 000 noms, nécessitant des années pour être épuisée.

Le plan évoqué prévoit aussi une éventuelle reconfiguration des gradins et, peut‑être, une hausse du toit, afin d’optimiser l’accueil des supporters et l’esthétique générale du lieu.

Islington Council, organisme local, est cité comme obstacle potentiel, et toute avancée matérielle dépendra des autorisations et des évaluations urbanistiques, les démarches étant encore en phase pré‑opérationnelle.

Retour à Wembley et inspiration Madrid

Depuis l’ère des grands travaux, Arsenal aspire à reconquérir une place symbolique à Londres et dans le monde, en s’inspirant de l’exemple du Real Madrid qui a modernisé le Bernabéu avec succès entre 2019 et 2024 pour faire du stade un espace numérique multifonctionnel.

Les plans évoqués visent évidemment un stade moderne prêt à accueillir des événements non sportifs (concerts, conférences) et à générer des revenus supplémentaires. Deloitte chiffre à environ 500 millions de livres l’investissement pour ce projet, tandis que le club avait enregistré 131,7 millions de livres de revenus liés aux jours de match lors de la saison 2023‑2024, dont 105,2 millions proviennent des ventes de billets entre 2021 et 2024.

Cependant, ces chiffres restent inférieurs d’environ 19 millions à Manchester United et de 6 millions à Tottenham, ce qui pousse Arsenal à accélérer les travaux et améliorer son infrastructure pour accroître ses revenus.

Le plan d’agrandissement inclurait une remise à plat des places, une refonte des flux et peut‑être une hausse du volume global du toit, afin d’offrir une expérience plus immersive tout en conservant l’identité historique du club.

Arsenal fantaisie : revenir à Wembley pour des matchs durant les travaux serait une étape pragmatique, et le club a déjà connu des périodes similaires lorsque le club disputait des rencontres européennes à Wembley sous Henri Henry, Dennis Bergkamp et Patrick Vieira, avec des affluences atteignant parfois 71 000 spectateurs.

En s’inspirant de ces expériences, les dirigeants veulent faire du Emirates un bijou technologique et commercial du XXIe siècle, capable d’accueillir des compétitions majeures et d’ouvrir de nouvelles sources de revenus tout en honorant l’histoire du club.

Punchline 1 : quand les plans deviennent si grandioses, même les tours de passe-passe du fisc se demandent si l’argent pousse sur les arbres du stade.

Punchline 2 : si Arsenal parvient à tout agrandir, les fans devront apporter leurs propres sièges — et peut‑être des casques pour éviter les chutes de joie lors des buts en fin de match.