Avant le duel amical, l’Arabie Saoudite et l’Algérie jouent gros sur le terrain et dans les chiffres

Avant le duel et les enjeux

L'équipe saoudienne se prépare pour son 23e duel contre les nations arabes d'Afrique, affrontant l'Algérie ce mardi soir dans un match amical destiné à préparer les échéances prochaines.

Les Saoudiens se tiennent prêts à disputer la Coupe arabe qui aura lieu le mois prochain au Qatar, tandis que l’Algérie se projette en Coupe d’Afrique des Nations au Maroc. À noter qu’elle participera aussi à la Coupe arabe, mais avec l’équipe des locaux dirigée par Majid Bouguerra.

Et ce match entre l’Arabie Saoudite et l’Algérie ouvre un nouveau chapitre des affrontements entre les Vert et les sélections arabes d’Afrique, qui se jouent généralement dans un cadre amical, complété par quelques rencontres internationales et mondiales, en raison de la géographie qui pousse les Saoudiens à affronter davantage les nations d’Asie.

Historique des confrontations: 22 rencontres auparavant entre Saoudiens et les sélections arabes africaines, notamment face à la Tunisie (7) et à l’Égypte (6). Globalement, elle compte 8 victoires, 10 défaites et 4 matchs nuls, un bilan plutôt équilibré que les Green Falcons viseront à améliorer ce soir.

Quatre confrontations entre les deux pays à ce jour: deux victoires pour l’Arabie Saoudite et deux matchs nuls.

Et face au Maroc, les deux sélections se sont rencontrées à deux reprises; chaque côté a remporté une victoire.

Contre la Tunisie, sept confrontations ont eu lieu; l’Arabie Saoudite l’emporte deux fois, croît un nul et essuie quatre défaites.

Et la Libye a été croisée à deux reprises et a emporté les deux matches.

À la recherche de la suprématie, le sélectionneur Hervé Renard veut obtenir un résultat positif et une performance plus convaincante que lors du dernier test contre la Côte d’Ivoire.

Il vise à rassurer sur la préparation du groupe pour la Coupe arabe, tout en répondant à l’attente d’un prétendant au titre.

Cette Coupe arabe marque aussi le troisième rendez-vous de Renard à la tête de l’équipe dans ce cycle, après le Gulf Cup et la Gold Cup.

L’objectif ultime demeure d’un affichage solide au Mondial 2026, dans le cadre des États‑Unis, du Canada et du Mexique, en espérant dépasser la phase de groupes.

Sans ambages, la centième apparition de Salem Al-Dosari sous le maillot vert est un moment-phare pour l’entraîneur et le joueur.

Le sélectionneur a salué ce partenaire clé, soulignant qu’il a progressé sur le terrain comme en dehors, et que son travail mérite des récompenses.

Le débat sur le titre reste ouvert: le coach affirme que les tournois servent à viser les meilleurs résultats.

Interrogé sur la convocation des joueurs issus des grands clubs, Renard a rappelé que l’essentiel est la continuité et la performance globale.

Punchlines légères

Punchline 1: Si Renard pouvait convertir chaque passe en but, il signerait pour une appli qui transforme les chiffres en délices sur le tableau d’affichage.

Punchline 2: Et si le centième cap de Dosari ressemble à un premier jour d’école, c’est juste parce que l’étudiant modèle s’appelle toujours à l’avance le professeur du terrain.