Barça prête à disputer une amicale au Maroc en décembre pour relancer ses finances

Barça envisage une amicale au Maroc en décembre

Le FC Barcelone se rapproche d’une rencontre amicale au Maroc en décembre, une manœuvre destinée à dynamiser les recettes et à alléger les tensions financières par le biais de matches d’exposition lucratifs.

Selon le quotidien espagnol Mundo Deportivo, la direction prévoie deux options pour des matchs amicaux après la dernière confrontation officielle de l’année 2025, contre Villarreal, avec des propositions en provenance du Pérou et du Maroc, classées en ordre de priorité pour l’heure.

Le club catalan avait été approché l’été dernier pour un match à Casablanca le 20 juillet, avant sa tournée asiatique en Corée du Sud et au Japon, mais la piste avait été écartée à l’époque.

Le dossier a toutefois refait surface à l’approche de décembre, lorsque des parties marocaines ont manifesté leur intérêt à accueillir la formation blaugrana.

La direction barcelonaise espère que ces rencontres amicales permettront d’améliorer sa situation financière, les clubs recourant fréquemment à ces rencontres pour accroître leurs revenus durant les périodes sans compétitions officielles.

Pour le moment, avec les deux options Maroc et Pérou sur la table, les responsables attendent une décision finale dans les semaines à venir. Selon des sources citées par le journal, l’option marocaine apparaît plus réaliste sur le plan logistique: la distance est plus courte, permettant un départ et un retour le même jour, avec un trajet à effectuer en moins de 24 heures.

En revanche, la distance jusqu’à Lima, capitale péruvienne, complique l’organisation, surtout avant les vacances de Noël et avant le match de Liga contre l’Espanyol prévu les 3 ou 4 janvier 2026, ce qui laisse peu de temps pour les périodes de repos réglementaires des joueurs.

Barcelone a déjà pris contact avec les instances officielles telles que La Liga, la Fédération espagnole de football et l’Association des joueurs espagnols pour évaluer la faisabilité d’un amical en décembre, compte tenu des règles entourant la pause hivernale.

Selon la presse, Barcelone serait tenté d’accepter les deux propositions compte tenu de leur valeur financière, le remboursement potentiel se situant entre 7 et 8 millions d’euros pour le duel envisagé au Maroc. Si l’amical marocain ne peut pas avoir lieu cette année, un accord serait signé pour une date ultérieure en 2026.

Avant cela, Barcelone avait envisagé de déplacer le match contre Villarreal à Miami dans le cadre d’une initiative commerciale et promotionnelle qui aurait duré un mois et occupé plus de 4000 mètres carrés d’espace. Le projet a été abandonné après des objections et des décisions de dernière minute, notamment de l’UEFA qui a qualifié les accords passés comme « exceptionnels » mais a promis de veiller à la préservation des compétitions nationales.

Dans leur communiqué, la Liga et les autorités compétentes ont exprimé leur regret face à l’annulation et ont insisté sur le fait que le projet, bien qu’aligné sur les règles, aurait pu étendre l’influence du football espagnol à l’international tout en protégeant l’intégrité des compétitions nationales.

Pour finir, le Barça et Villarreal devaient générer ensemble entre 5 et 6 millions d’euros chacun avec ce plan d’exhibition, une perspective qui aurait rendu les caisses plus étoffées mais qui n’a pas vu le jour après le retrait des organisateurs. L’échec de Miami a suscité des critiques au sein du Villarreal, certains estimant que la Liga a sous-estimé l’organisation et la planification du projet.

En conférence d’après-match, Marcelino García Toral, l’entraîneur de Villarreal, a jugé peu approprié la publication d’un communiqué de la Liga pendant une rencontre européenne, et le président du club a été vu furieux au téléphone en coulisses, signe tangible du déception généralisée après l’effondrement du projet américain.

Si Barcelone confirme ces ambitions, ce serait une nouvelle étape dans sa quête de ressources additionnelles pour soutenir son équilibre budgétaire et maintenir sa compétitivité sur la scène européenne.

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