Barcelone sous pression: cap sur Londres, le tournant qui pourrait tout changer
7 novembre 2025
Barcelone sous pression dans la phase de groupes
Barcelone se retrouve face à une situation complexe en Ligue des Champions, sous la houlette de l’entraîneur allemand Hans Flick, après avoir laissé filer le même nombre de points lors des quatre premiers tours de la phase de groupes que sur l’ensemble de leur parcours continental la saison dernière.
Suite à la défaite contre le Paris Saint‑Germain et au nul frustrant contre le Club Brugge, les chances du Barça de se qualifier directement pour les quarts de finale se sont routing vers un chemin plus tortueux. Le club doit corriger le tir rapidement, avant qu’il ne soit trop tard.
Le tournant londonien
La saison précédente avait révélé une Barcelone extrêmement stable sur le plan européen, avec très peu de défaites (une seulement contre Monaco et un nul contre l’Atalanta à la dernière journée), montrant leur capacité à maintenir un haut niveau. Cette année, l’image est bien différente: fragilité évidente et pression constante, chaque match étant abordé avec une tension supplémentaire et des nerfs mis à rude épreuve.
Selon le quotidien AS, le prochain match contre Chelsea à Londres représente un véritable tournant pour Flick et son équipe. En cas de défaite, les calculs pourraient devenir extrêmement compliqués et, même en cas de victoire ultérieure contre Eintracht Frankfurt, Slavia Prague et le Copenhagen, atteindre les 16 points peut devenir insuffisant.
Des chiffres qui inquiètent
Des chiffres publiés soulignent une réalité inquiétante: Barcelone a déjà encaissé 20 buts en 15 matches sous Flick, traduisant une défense qui ne parvient pas à concilier solidité et efficacité. L’équipe marque beaucoup, mais concède encore davantage, ce qui révèle une organisation défensive défaillante en moments clés.
Au moment où l’attaque continue de briller sous la conduite de jeunes talents et de Lewandowski, la défense semble incapable de suivre le rythme. Les adversaires profitent des espaces, notamment en contre-attaque, et cela devient récurrent sur la scène européenne cette saison.
Statistiquement, Flick a pris les rênes de Barcelone lors de 75 rencontres, avec 54 victoires, 9 nuls et 12 défaites. Le chiffre le plus alarmant reste le nombre de matches où l’équipe a encaissé trois buts ou plus, soit dix fois, un record inquiétant pour un club qui vise le haut niveau dans toutes les compétitions.
Les matchs marquants restent dans les mémoires: une victoire 5‑4 contre Benfica, un 4‑4 épique contre l’Atlético Madrid en demi‑finale de la Copa del Rey et, surtout, les duels européens de la saison passée avec des scores serrés et des défaites ou des nuls qui ont mis à rude épreuve les certitudes tant offensives que défensives.
Lors de la saison précédente en Ligue des Champions, Barcelone a encaissé 24 buts en 14 rencontres, alors que le PSG n’en a concédé que 15 en 17, démontrant un écart défensif significatif entre le champion en titre et le Barça.
Plus inquiétant encore, lors des matches où Barcelone a encaissé trois buts ou plus, l’équipe a marqué 33 buts mais en a encaissé 35 et n’a remporté que 3 de ces rencontres. L’approche offensive de Flick ne semble pas suffire à compenser les failles défensives et parfois, elle contribue même à les aggraver en laissant trop d’espaces derrière les latéraux et les milieux.
La philosophie du pressing haut et du bloc élevé, censée assurer le contrôle du match, devient parfois une porte ouverte pour les adversaires lorsque la possession est perdue. Contre Brugge, le même schéma s’est répété à trois reprises: perte du ballon dans des zones sensibles, pressing jamais parfaitement orchestré et contres rapides qui ont exposé les faiblesses structurelles du Barça.
Les chiffres qui en découlent sont cruciaux: neuf matches d’affilée avec des buts encaissés, 20 buts concédés en 15 rencontres, dont sept en quatre rencontres européennes cette saison, illustrent une crise de fond plus large que de simples lacunes tactiques passagères.
En résumé, Barça entre dans une période cruciale de la phase de groupes avec une dépendance croissante à l’efficacité offensive pour compenser une fragilité défensive qui ne cesse de refaire surface et qui menace directement les ambitions continentales du club.
Punchline 1: Barça, c’est comme un film d’action: des attaques spectaculaires mais des explosifs qui ratent parfois leur point d’impact – et la défense se demande où est passée la scène d’action prévue. Punchline 2: Si la défense était un teaser, ce serait un trailer en noir et blanc – beaucoup d’images prometteuses, mais à la fin, personne ne sait qui va sauver le film.