Clasico en flammes: les décisions arbitrales qui font vibrer Madrid et Barcelone

Incident clé près de la surface et le débat sur le penalty

Le Clasico entre le Real Madrid et Barcelone, disputé dimanche dernier et remporté 2-1 par le Real, a déclenché une controverse d’arbitrage.

Dans l’action la plus controversée des dernières minutes, Dani Carvajal pousse le défenseur uruguayen Ronald Araújo dans la surface lors d’un centre de Marc Casado.

Carvajal, apparemment peu concerné par le ballon, déséquilibre Araújo et le fait chuter. Araújo réclame un penalty, mais l’arbitre César SotoGrado n’accorde rien et la VAR ne revient pas sur l’action.

Les images télévisées montrent clairement le contact, ce qui ouvre le terrain à une vague de discussions dans les médias espagnols sur la justesse de la décision.

Sur la radio Cadena Cope, l’ancien arbitre et analyste Antonio Mateu Lahoz a d’abord estimé que l’intervention méritait sanction, affirmant que Carvajal avait pris Araújo par derrière.

Il a ajouté que le contact n’était pas du type épaule contre épaule et qu’en une autre rencontre, cela pourrait être sifflé comme penalty.

La révision et les avis qui font débat

Mais Lahoz a révisé son point de vue lors de son analyse dans l’émission El Día Después, estimant que l’action faisait partie du jeu et que le contact était naturel dans la zone.

Il a déclaré : « C’était un moment de jeu, la balle faisait partie de l’action et le contact n’impliquait pas une faute ».

Cette révision a relancé le débat sur l’interprétation des interventions dans la surface, particulièrement dans les matches clés où les détails peuvent décider du résultat.

Selon l’ancien président de la commission d’arbitrage et analyste du Mundo Deportivo, Alfonso Pérez Burrull, il s’agissait d’un penalty clair, car Carvajal n’essayait pas de jouer la balle mais d’empêcher Araújo d’y parvenir.

Il a ajouté : « Les reprises télévisées montrent clairement que le but de Carvajal était d’empêcher Araújo d’atteindre le ballon, pas de le rivaliser ».

Le débat persiste sur le rôle des arbitres dans le Clasico, un duel où les décisions près du but peuvent changer l’issue et où les zones grises demeurent difficiles à tracer.

Un débat sans fin

Après le coup de sifflet, l’analyste de la radio Marca, Alfonso Pérez Burrull, a commenté d’autres incidents du match.

Vinícius Junior aurait été poussé dans la surface par Lamine Yamal, et l’arbitre aurait pointé vers le spot avant que la VAR ne remette en cause la décision et n’annule le penalty.

L’expert a soutenu que Vinícius avait l’avantage et que Yamal n’avait pas touché le ballon, ce qui rendait l’appel initial discutable.

Le doute persiste sur un autre épisode

Plus tard dans le match, un nouveau débat a émergé autour d’un tir de Mbappé qui a été annulé pour hors-jeu après vérification VAR, décision à laquelle Pérez Burrull a donné son accord, estimant que le joueur n’a pas été en faute et que l’action restait conforme au cadre réglementaire.

Un autre fait notable a été une main d’Eric Garcia dans la surface de Barcelone lors d’une séquence collective, considérée par Pérez Burrull comme une faute claire et justifiant, selon lui, le penalty si l’arbitre avait pris la bonne décision.

Le match a donc offert une illustration frappante de la difficulté moderne des arbitres à trancher dans des situations rapides et sensibles, où les angles de vue et les ralentis continuent d’alimenter les polémiques.

En somme, l’arbitrage est resté le partenaire principal des moments forts du Clasico, influençant le rythme et les récits des moments décisifs.

Et comme le dit l’adage du football: quand tout est clair, l’arbitre reste invisible; quand tout se complique, il se retrouve au centre du jeu. Il paraît que les sifflets ont peur de l’obscurité autant que les joueurs de l’échec.