Crise et espoir dans le camp des Bleus : après Mbappé, une nouvelle ombre plane sur les éliminatoires

Contexte et résultats récents des Bleus

En octobre, le camp de l’équipe de France a été marqué par une série de blessures et de choix techniques qui ont bousculé l’organisation habituelle. Les Bleus ont pris 4 points lors des deux derniers matches des qualifications européennes pour le Mondial 2026, avec une victoire 3-0 contre l’Azerbaïdjan au Parc des Princes, puis un nul 2-2 face à l’Islande à Reykjavik. Ces résultats les placent en bonne position dans une poule où chaque point compte.

Dans ce contexte, Didier Deschamps a dû opérer des ajustements importants en raison d’un effectif éclaté par les pépins physiques. Florent Thauvin, joueur de Lens, est revenu pour remédier à l’absence de certains cadres, et Benjamin Pavard a été intégré au groupe, renforçant une défense déjà sous pression par les blessures.

Après le premier match contre l’Azerbaïdjan, le capitaine emblématique de l’équipe, Kylian Mbappé, a été écarté après une rechute à la cheville, une nouvelle mauvaise nouvelle qui oblige Deschamps à explorer d’autres solutions offensives pour les prochaines échéances.

Les échanges entre l’Union française de football et le Paris Saint‑Germain ont été vifs lorsque l’instance nationale a évoqué une blessure chronique au niveau de la cuisse pour justifier l’absence prolongée de Barcola, talon d’Achille d’un clan souvent sur la corde raide entre les nécessités de l’équipe et les clubs.

Blessures, changements et tensions avec le PSG

La presse sportive a suivi de près les tensions naissantes entre la fédération et le club parisien. Le PSG a vivement contesté les explications fournies par l’instance française, arguant que Barcola souffre d’une blessure au niveau de la cuisse qui le handicape depuis plusieurs semaines et que le joueur a tenté de pousser pour rester disponible. Cette polémique a alimenté les spéculations sur le choix des sélectionneurs et sur la manière dont les clubs et les fédérations gèrent les cas d’inaptitude.

Parallèlement, Adrien Rabiot est revenu au premier plan après une blessure jugée mineure par certains et plus sérieuse que prévu par d’autres. Des informations relayées par L’Equipe ont indiqué que le milieu du Milan AC était soumis à un examen IRM à son retour en Italie, révélant une blessure plus lourde que prévu et suscitant des doutes sur sa participation au rassemblement suivant et sur sa disponibilité pour les matches de qualification.

Pour Milan, et pour les Bleus, l’enjeu est clair : savoir si ce joueur sera apte à prendre part aux rencontres déterminantes et jusqu’où l’épidémie de blessures peut influencer le rééquilibrage du milieu de terrain, déjà impacté par l’absence possible d’autres titulaires. Le club rossonero suivra de près chaque évolution et les prochains jours s’annoncent décisifs pour son calendrier domestique et européen.

Classement, enjeux et perspectives des éliminatoires 2026

Au classement, la France occupe la tête du groupe avec 10 points, grâce à des victoires sur l’Ukraine (2-0) et l’Azerbaïdjan (3-0), ainsi qu’un succès partiel contre l’Islande et un nul qui maintiennent l’écart. L’Ukraine se situe deuxième avec 7 points, l’Islande est troisième avec 3 points et l’Azerbaïdjan ferme la marche avec une seule unité. Le chemin se dessine sur deux matches cruciaux à venir : face à l’Ukraine au Parc des Princes, puis à l’Azerbaïdjan à l’extérieur.

Si l’équipe de France conserve sa position, elle se qualifiera directement sans passer par les barrages, malgré les blessures et les absences qui jalonneront cette fin de cycle. Les débats autour de l’équipe et du rôle des cadres se multiplient, avec des critiques adressées à certains joueurs et à l’arbitrage après le dernier match, tout en maintenant l’objectif clair : accéder au Mondial 2026 sans complications inutiles.

Par ailleurs, des déclarations de Kingsley Coman, évoluant désormais au club Saoudien du NxR (Al Nassr), ont fait réagir les observateurs : pour certains, elles incarnent une maturité et une position réaliste, pour d’autres, un possible éloignement des attentes du public. Deschamps, lui, affirme vouloir préparer la suite sans privilégier les apparitions symboliques et pousser ses joueurs à mériter pleinement leur présence sur la scène mondiale.

Sur le plan historique, la France peut tout de même se réjouir d’un palmarès impressionnant et d’un bilan solide en Coupe du Monde et en compétitions européennes récentes : une présence continue parmi les grandes nations, marquée par des titres et des podiums qui restent dans toutes les mémoires. Le travail de Deschamps a permis à la France de rester compétitive et prête à défendre ses chances sur les plus grandes scènes du football mondial, même lorsque les blessures et les rebondissements financiers créent des casse-têtes stratégiques.

Et pour conclure avec une pincée d’humour, disons que si la diagonale des Bleus perdait encore quelques pièces, on pourrait peut-être reconstruire l’équipe autour d’un seul joueur — Mbappé — et espérer que ses chaussures aient une garantie à vie. En attendant, les Bleus avancent, point par point, avec le style et les coups d’éclat qui les ont toujours caractérisés.