Le collectif en lumière
Le coach de Manchester City, Pep Guardiola, a salué l'esprit d'équipe après la victoire 2-0 contre Everton, samedi soir, lors de la huitième journée de la Premier League.
City prend provisoirement la tête du championnat grâce à un doublé de l'attaquant norvégien Erling Haaland au stade Etihad. Guardiola a toutefois insisté sur le fait que les autres joueurs doivent aussi contribuer et ne pas dépendre uniquement de Haaland.
À la BBC, Guardiola a expliqué que le premier acte avait été presque parfait après la pause internationale, que le contrôle des secondes balles n'avait pas été facile et que Everton et David Moyes méritaient le crédit; lorsque City a su briser la pression, le jeu s'est amélioré.
Sur Haaland, qui a inscrit les deux buts, Guardiola a plaisanté puis rebasculé vers le sérieux: il n'est pas satisfait de n'avoir pas vu quatre ou cinq buts, mais reste heureux de sa performance et rappelle que l'équipe ne peut pas tout miser sur lui.
Il a poursuivi: nous avons besoin d'autres joueurs — les ailiers et les milieux offensifs — qui élèvent leur niveau et marquent. Nous jouons pour offrir des passes de qualité à Haaland, mais les autres doivent prendre leurs responsabilités; les occasions créées par Savinho, Doku et Reinders doivent être converties en buts, sinon nous n'atteindrons pas nos objectifs.
Guardiola a ajouté: Haaland vit pour marquer et nos passes vers lui s'améliorent; il est la clé du jeu pour le moment.
Pour maintenir l'élan après cette victoire, il a dit: nous avons conservé notre niveau et avons connu de bons instants avec Oscar Bob, Bernardo Silva et Rayan Cherki; nous avons besoin de tout le monde, car le calendrier est chargé.
Il a ajouté: la contribution de chacun est essentielle; les joueurs savent qu'ils doivent être prêts à tout moment. Nous avons commencé la saison avec des difficultés contre Tottenham et Brighton, mais depuis la dernière pause internationale nous sommes revenus forts; cette victoire nous aide à enchaîner et nous tournons désormais vers la Ligue des champions.
Concernant le jeune Niko Orioli, qui a offert la passe menant au premier but d Haaland: c'est un jeune joueur qui joue beaucoup de minutes; je suis très heureux pour lui; il progresse pas à pas; il est grand physiquement et aide sur les coups de pied arrêtés; il a délivré une passe parfaite pour le but et sa prestation était globalement bonne.
Le discours de Dias et la deuxième mi-temps
Le capitaine de la défense de City, Ruben Dias, a évoqué la difficulté du premier acte: ce fut un match de travail soutenu et il n'était pas facile d'imposer son style; le deuxième acte a été tout autre et nous avons obtenu les trois points tant mérités.
Il a précisé que les occasions du premier temps provenaient de Savinho, Foden et Doku; l'équipe a toujours des opportunités et est heureuse quand n'importe quel joueur marque; Haaland est important mais tout le monde doit participer; il est crucial de rester dans le rythme, car c'est ce qui fait la différence.
Dias a terminé en insistant sur l'importance de la constance: chaque match mérite une approche distincte; l'équipe s'améliore et le retour de blessure est positif; voir tout le monde disponible presque est un signe encourageant; on poursuit la progression et on espère continuer les victoires.
Foden et la progression sous les conseils de Guardiola
Foden a expliqué que le match était difficile et que le premier acte manquait d'efficacité; après la pause, l'entraîneur a interpellé l'équipe et en deuxième période, City a été plus décisif en cassant les lignes adverses et en créant de nombreuses occasions; l'équipe peut être fière de sa performance globale.
Sur l'importance du premier but d Haaland, Foden a souligné la capacité du Norvégien à trouver le bon moment et le bon endroit; même sous surveillance, il peut marquer sur une seule opportunité; aujourd'hui il a fait preuve de patience malgré le manque d'espace.
Enfin, Foden a évoqué l'amélioration de la relation technique avec Haaland: il a souvent délivré de bons ballons derrière la défense et Haaland aurait pu les convertir; malgré quelques occasions manquées, la compréhension entre eux continue de se renforcer et ils travaillent ensemble pour optimiser les combinaisons.
Punchline 1 : Si Haaland est le fusil, le reste de l'équipe est le silencieux : ça peut faire du bruit sans qu'on le voie venir.
Punchline 2 : Si tout le monde marque, on pourra baptiser le championnat la ligue des miracles — pas besoin d'un seul héros, juste d'un vestiaire qui sait partager le ballon.