Indonésie vs Arabie Saoudite: controverse autour de l’arbitre et le choc des barrages mondiaux 2026
2 octobre 2025
Conflit autour de l’arbitre et le contexte du barrage
A l’approche du match décisif contre l’Arabie Saoudite dans le cadre des barrages asiatiques pour le Mondial 2026, l’Union indonésienne de football a déclenché une polémique majeure. Le quotidien Asharq Al-Awsat rapporte que l’entité indonésienne a déposé une protestation officielle auprès de l’AFC au sujet de l’arbitrage de la rencontre avec les Saoudiens.
Le choix s’est porté sur Ahmed Al Ali, arbitre koweïtien, désigné parmi les officiels retenus pour diriger les barrages. Cette nomination a suscité la colère de l’Indonésie, qui réclame un arbitre neutre, idéalement européen, pour garantir l’équité sur le terrain.
Selon Sumarji, le directeur exécutif de l’équipe indonésienne, aucune information officielle ne leur aurait été communiquée concernant l’objection, et la fédération attend une réponse de l’AFC.
Parcours, calendrier et enjeux des barrages
La rencontre d’ouverture du groupe 2 aura lieu le mercredi 8 octobre au stade Al-Enmaa, puis l’Indonésie affrontera l’Irak le 11 octobre. Le 14 octobre, l’Arabie Saoudite croisera l’Irak dans le dernier match du même groupe. Le vainqueur du groupe obtient une qualification directe pour le Mondial 2026; le deuxième se qualifie pour le barrage mondial; le troisième est éliminé.
Sur le plan historique, l’Indonésie nourrit l’espoir d’une deuxième participation à la Coupe du Monde après 88 années d’attente, la première ayant eu lieu en 1938 sous la bannière des Pays-Bas et s’étant soldée par une défaite face à la Tchécoslovaquie en huitièmes de finale.
Pour l’Arabie Saoudite, l’objectif est clair: atteindre une septième participation et revenir sur la scène mondiale après des campagnes éparses, avec des apparitions en 1994, 1998, 2002, 2006, puis en 2018 et 2022, et des absences en 2010 et 2014.
Depuis le début du millénaire, les confrontations entre les deux nations tournent largement en faveur de l’Arabie Saoudite, qui domine le palmarès avec 7 victoires, 1 nul et 1 défaite en 9 rencontres.
Les deux sélections n’ont pas réussi à se qualifier directement lors de leur phase précédente; le Japon et l’Australie ont pris les deux premiers billets directs. L’Irak a terminé troisième du Groupe B avec 15 points, tandis que l’Oman a aussi décroché son droit de participer au barrage, rejoignant les Émirats arabes unis et le Qatar dans le tir groupé de la première phase des barrages asiatiques.
Le duel Indonésie-Arabie Saoudite s’inscrit donc dans une logique où le vainqueur du groupe obtient une qualification directe pour le Mondial 2026, le gagnant du barrage mondial poursuit sa quête, tandis que le troisième est définitivement écarté.
Sur le plan historique du Mondial, l’Indonésie n’a été présente que dans l’édition de 1938, sous le drapeau des Pays-Bas, avec une défaite contre la Tchécoslovaquie en huitièmes de finale. En face, l’Arabie Saoudite cherche à accroître son palmarès et sa présence continue sur la scène mondiale, après des participations nombreuses et une présence marquante dans le football asiatique.
En guise de contexte, les deux équipes restent déterminées à transformer le barrage en une porte d’entrée vers le Mondial 2026, chacun ayant ses rêves et ses défis, tout en espérant éviter les coups de théâtre qui ont ponctué les sessions de qualification précédentes.
Pour résumer, le barrage asiatique promet un duel à haute tension entre Indonésie et Arabie Saoudite, avec un calendrier dense et des enjeux directs sur la route menant au Mondial 2026, le tout dans un contexte de controverse autour de l’arbitrage et d’espoirs historiques propres à chaque sélection.
Et pour clore sur une note légère: un arbitre neutre, une balle ronde, et des cass probable de 90 minutes—c’est tout ce qu’il faut pour que le suspense fasse mouche. Punchline 1: Le seul hors-jeu qui compte vraiment est celui du temps qui passe—et il sourit toujours à l’issue du coup de sifflet. Punchline 2: Si le VAR était un comique, il ferait apparaître des fous rires à chaque répétition de la reprise gratuite.