Jurčić pique une crise avant le coup d’envoi: Pyramids prêt à foncer dans la Coupe d’Afrique

Contexte et enjeux

Une explosion de colère a secoué Krunoslav Jurčić, l’entraîneur croate de Pyramids FC, à quelques heures de l’ouverture de leur campagne en Ligue des champions de la CAF face à l’Armée rwandaise. Le technicien ne mâche pas ses mots et rappelle que chaque match compte dans la quête d’un nouveau titre continental pour le club.

Pyramids avait déjà remporté le titre de la Ligue des champions africains pour la première fois de son histoire, en écartant le Mamelodi Sundowns en finale la saison passée. Forte de cette réussite, l’équipe aborde l’épreuve avec ambition et le désir d’écrire une nouvelle page de son histoire, face à des adversaires déterminés et à un contexte disputé.

Le match contre l’armée rwandaise, initialement programmé, a été reporté en raison des engagements du club dans la Coupe du monde des clubs Intercontinentale. Le parcours avait démarré par une victoire 3-0 sur Auckland City, puis une victoire sur Al-Ahli Saudi à Dubaï et Jeddah, démontrant une expérience internationale qui peut peser dans la balance lors des confrontations africaines.

Développements et réactions

À la suite de ces péripéties, Pyramids s’est hissé vers les demi-finales de la Coupe Intercontinentale et nourrit désormais l’espoir d’atteindre une finale face au Paris Saint‑Germain, détenteur du titre européen, prévue à Doha. Jurčić a insisté sur l’exigence du travail et sur l’importance de démontrer le statut de champion en chaque match, quelles que soient les conditions climatiques ou l’adversaire.

Le staff rappelle que le football africain mérite le même respect que les grands rendez-vous mondiaux, et que l’objectif reste clair: progresser et faire montre d’un esprit combatif sur chaque terrain. L’équipe veut lancer une campagne solide et montrer qu’elle peut porter haut les couleurs du continent.

Sur le plan médical, Pyramids doit composer avec quelques absences notables: Ramadan Sobhi et Osama Jallal souffrent de blessures, tandis que le gardien Shref Ekrami est indisponible pour des raisons techniques. À l’inverse, Mahmoud Mar’i et Walid Al-Karti reviennent dans le groupe, apportant de l’expérience et de la largeur au milieu et à l’attaque.

La dernière séance d’entraînement s’est tenue sur le terrain de la rencontre, conformément aux directives de la CAF. Lors de l’assemblée technique, le club égyptien portera le maillot vert alternatif et l’Armée rwandaise le blanc; le gardien roulaire sera vêtu d’orange. L’entraîneur a donné le cadre du onze probable: Ahmed El-Shennawy dans les cages, une défense composée d’Ahmed Sami, Ali Gaber, Mohamed El-Shaibi et Mohamed Hamdi; au milieu, Blati Touré accompagné de Mohamed Lashine et Walid El-Karti, avec Ahmed Atef sur le flanc droit, Mahmoud Abd al-Hafiz « Zulaka » à gauche et Fiston Maiyili en pointe. D’autres éléments offensifs comme Mustafa Fathi, Everton Da Silva et Mustafa Abdel-Raouf « Zico » restent des options à activer selon le déroulé du match.

Jurčić a insisté sur la nécessité d’être prêt à affronter une équipe roumaine-esque et adaptative, avec une sélection qui doit respecter les plans et les séquences de jeu dictées par le contexte et l’adversaire. L’objectif demeure: démarrer fort, peu importe le cadre, et imposer le style Pyramids dans cette première bataille continentale.

Absences et réintégrations: l’effectif devra faire sans certaines pièces clés mais retrouve progressivement des cadres, ce qui laisse entrevoir une formation compétitive et ambitieuse pour prendre l’ascendant dès le coup d’envoi.

Formation et dispositif: le plan prévoit une défense robuste et un milieu capable de dicter le tempo, avec une pointe capable de faire mal dans les derniers mètres grâce à une animation offensive variée et des transitions rapides.

Pour conclure, quelques mots sur l’objectif et l’ambition du club: ce déplacement en Afrique est plus qu’un match, c’est une démonstration que Pyramids veut rester dans la course et confirmer son statut de prétendant crédible à l’un des trophées les plus convoités du continent.

Punchlines héritées d’un snipper du cinéma: « Si le ballon venait au ralenti, ce serait trop facile; heureusement, le temps est compté et le filet attend.»

Deuxième pieds-de-nez humoristique: « Le seul tir qui compte, c’est celui qui finit dans le cadre — sinon, on appelle ça du suspense et pas du tir au but. »