Khateeb va changer la gestion de l’Ahly, affirme Mohsen Saleh — conseils à Hassan Hassan
16 octobre 2025
Ce que dit Mohsen Saleh sur le changement à l’Ahly
Selon Mohsen Saleh, ancien responsable de la planification de l Ahly égyptien, Mahmoud El Khateeb, président du club, va modifier sa manière de diriger le club dans les mois à venir. Il affirme que le club a besoin de son engagement et de son soutien pour servir l institution, même si sa santé est parfois un sujet de préoccupation, et que son retour au sein du club est motivé par le désir de servir l Ahly, surtout après le décès de l’ancien vice-président Amr Farouk qui a laissé un vide nécessitant une présence continue.
Il précise que le président n a pas besoin d être impliqué dans tous les dossiers et prévoit un changement de méthode avec l aide de l homme d affaires Yassin Mansour et de Sid Abdel-Hafiz.
Yassin Mansour a été proposé comme adjoint au président dans la liste de Khateeb pour les élections prévues les 30 et 31 octobre, tandis que Abdel-Hafiz est candidat au conseil.
Saleh affirme que Mansour a pris les rênes de la société sportive du club puis a démissionné subitement; son départ évoque des divergences sur le volet football, mais son retour montre que les choses vont changer.
Il note aussi que le retour d Abdel-Hafiz est important car il démontre que Khateeb ne peut pas tout faire seul, Abdel-Hafiz étant l un de ces administrateurs qui exigent une fonction et un rôle.
Saleh rappelle que l ancien président Salah Slim n a pas laissé le club sans repères et que l Ahly reste riche en talents et en partenaires médiatiques et sponsors.
Il rejette l idée que l agence publicitaire Al Ahram ait une dette particulière envers le club; au contraire, Al Ahram a tiré profit de sa collaboration durant les années 90 et Hassan Hamdi, en tant qu expert marketing, dirige l agence et le club.
Il précise que Salah Slim n était pas un dictateur, mais qu il prenait des décisions fortes dans l intérêt du club, comme limiter la diffusion des matches pour des raisons financières sans imposer sa vision au conseil.
Sur l équipe nationale, Saleh analyse l expérience de Hassan Hassan à la tête des Pharaons et affirme que tout entraîneur national ne peut réussir sans protection et soutien de l Union Égyptienne et des grands clubs.
Il rappelle les critiques qu il a subies en dirigeant l équipe et affirme que le succès de Hassan Shattah est dû au soutien de tous.
Il indique qu il faut éviter de se fâcher contre les détracteurs et se concentrer sur l avenir et les objectifs.
Plusieurs voix soutiennent Hassan et il faut préparer la prochaine Coupe d Afrique des Nations en étudiant les options et en réduisant les critiques médiatiques.
Concernant l équipe des jeunes, il affirme qu il faut sanctionner les erreurs et que la gestion des cartons jaunes ne doit pas peser sur l avenir du groupe.
La commission technique cherche des solutions, mais craint les réactions des médias et rappelle qu elle n a pas été seule à prendre la décision finale.
Il propose de recruter des entraîneurs compétents du championnat et insiste sur l importance d une continuité et d un cadre stable.
Saleh évoque l Ismaïli et rappelle que ce club a connu des hauts et des bas, tout en évoquant l idée d investir ou de fusionner pour assurer une stabilité durable.
Selon lui, l Ismaïli a été victime d erreurs administratives et de ressources, et le club a besoin d un investisseur fidèle pour retrouver son prestige et viser des titres nationaux et continentaux.
En somme, Saleh voit dans ce tournant une opportunité de réécrire la gestion du club et de consolider des liens avec les sponsors et les institutions, tout en préparant l avenir du football égyptien.
Punchlines légères: et si le changement était juste une nouvelle excuse pour manger moins de stress et plus de khebabs au bureau? Deuxièmement, si Khateeb veut changer les choses, il n a qu à prendre un café et demander à ses adjoints comment on gère une armoire à dossiers sans faire tomber le club sur le canapé du marketing. Allez, on respire, on sourit et on avance, parce que dans le football comme dans le café, tout est une question d équilibre et d humour sous pression.