Le carton rouge qui fait parler Maresca: la passion triomphe, pas la raison

Réactions et contexte

Enzo Maresca, l’entraîneur de Chelsea, affirme qu’il ne regrette pas le carton rouge reçu lors de la victoire contre Liverpool en Premier League, expliquant que ses émotions ont pris le pas sur la raison et que le moment était porté par une vraie furie de passion.

Selon le Mirror, le technicien italien a écopé de l’expulsion après une célébration trop enthousiaste d’un but marqué par Estevao dans les dernières minutes; il avait reçu un premier avertissement plus tôt, le privant du prochain rendez-vous face à Nottingham Forest.

Lors d’un festival sportif, Maresca expliqua que c’était un moment chargé d’émotion: c’est sa deuxième saison à Chelsea, et c’est la première fois que l’équipe remporte un succédané à domicile à la dernière minute; le carton était peut-être justifié par la fougue plus que par la raison.

Son bras droit, l’entraîneur adjoint Willy Cabayero, a pris la parole après-match; Maresca écope d’un match de suspension et manquera la visite suivante à Forest.

Pour résumer le contexte, Chelsea occupe actuellement la septième place avant le prochain duel de samedi, tandis que Nottingham Forest est en difficulté en 17e position, menacé par la zone rouge si les résultats tournent mal.

Postecoglou, nouveau coach des Forest, a réagi en disant que les fans peuvent exprimer leur opinion, mais que son obligation est d’aider l’équipe à gagner et à progresser; il a reconnu que l’ambiance actuelle n’est pas positive pour lui, mais ce n’est pas une surprise.

Avant le match de samedi, Chelsea peut grimper dans les places européennes tandis que Forest doit éviter la zone rouge; les enjeux restent importants pour les deux formations.

Parcours et style de Maresca

Parcours: né à Ponticano, en Italie, en 1980, il débute à Cagliari puis rejoint West Bromwich Albion en 1998. Ce parcours le mène ensuite sur les pelouses italiennes et espagnoles, et il signe à la Juventus à l’aube du nouveau millénaire.

À 20 ans, il découvre la Serie A avec la Juventus et se frotte à la concurrence avec des joueurs comme Nedved et Davids. Ses entrées timides se muent peu à peu en présence régulière, sous les regards exigeants des tifosi et des journalistes.

Malgré des saisons peu présentes, il engrange de l’expérience dans des clubs tels que Bologna, Parma et Fiorentina, afin d’obtenir davantage de temps de jeu et d’affirmer son style.

À Florence, ses prestations retiennent l’attention de Séville qui le recrute en 2005; il s’impose rapidement comme un élément clé du milieu, accompagné par des entraîneurs successifs et des coéquipiers qui s'appuient sur sa régularité, ce qui conduit à remporter la Coupe UEFA 2006 et 2007 ainsi que la Supercoupe européenne 2006.

Après l’Espagne, il passe par Olympiakos, Málaga et Sampdoria puis Vérone; il termine sa carrière sur les terrains italiens et espagnols en 2017, après une dernière saison à Vérone marquée par une gestion pragmatique et des coups d’œil vers le banc des entraîneurs.

Après sa retraite, il se tourne vers l’entraînement, intègre Man City sous Guardiola, puis entraîne Parma et revient comme adjoint à City; en 2023, il prend les rênes de Leicester City et remporte le titre de Championship en adoptant une approche centrée sur la possession et le pressing collectif, ce qui attire l’attention des plus grands clubs.

En 2024, Chelsea le nomme pour lancer un projet fondé sur la possession et le jeu offensif, faisant de lui l’un des jeunes entraîneurs les plus surveillés en Europe. Ses débuts à Stamford Bridge promettent une révolution tactique, et les observateurs pariant sur un avenir radieux pour ce tacticien ambitieux.

Et à défaut de gagner tous les trophées demain, il nous offrira déjà une bonne dose de drama sur le banc: parce que le football sans passion, c’est comme un grille-pain sans pain.

Punchline 1: Si le suspense était un sport, Maresca serait champion du monde de l’adrénaline.

Punchline 2: Le seul carton qui fait plus tourner les stories que le ballon, c’est celui qui vient du banc adverse.