Le duel financier et moral qui secoue le Zamalek : Ferreira ne cède pas sur la clause
4 novembre 2025
Conflit entre Ferreira et la direction du Zamalek
Le coach belge Yanic Ferreira est devenu le pivot d'une crise qui secoue le Zamalek, avec le conseil d'administration dirigé par Hussein Labib et le directeur sportif John Edward. Son départ, annoncé publiquement, a laissé l'entraîneur outré par ce qu'il perçoit comme un licenciement sans préparation et sans respect.
Selon des sources internes, Ferreira envisage une action juridique et réclame l'intégralité de la clause de départ, arguant que la procédure manque de professionnalisme et que l'annonce s'est faite via les réseaux sociaux et les médias sans notification officielle.
Le malaise tient principalement à la façon dont l'annonce a été relayée, perçue comme humiliante et contraire aux standards d'un club de cette envergure. Ferreira a confié à son entourage qu'il aurait souhaité une fin d'aventure plus professionnelle et respectueuse.
Le club avait tenté une approche amiable, mais Ferreira refuse tout accord qui impliquerait une renonciation partielle sur les montants dus, rappelant son droit à percevoir la totalité de la rémunération et de la clause jusqu'à la fin de la saison.
Sur le plan financier, la clause de départ s'élève à 165 000 dollars, avec des arriérés estimés à 70 000 dollars. Cette posture place le Zamalek dans une position délicate face à la perspective d'une éventuelle plainte auprès de la FIFA, qui pourrait aggraver les obligations financières du club.
Sportivement, les résultats récents et l'inefficacité offensive du bloc d'attaque du Zamalek ont intensifié la pression. Le départ de Ferreira interromp la continuité et donne du fil à retordre pour l'intégration des recrues et la planification des matches restants de la saison.
Et pour conclure, deux petites pointes d'humour: Punchline 1: « Le seul vrai hors-jeu ici, c'est le club qui croit que les chiffres vont s'arrondir tout seuls. » Punchline 2: « Si la justice veut un match, elle n'a qu'à regarder le score: Ferreira 1, Zamalek 0 — pour l'instant. »
Enjeux financiers et perspectives pour le club
La position de Ferreira vise le montant total de l'indemnité, le tout étant agrémenté des postes arriérés qui totalisent environ 70 000 dollars; le clause de départ serait évaluée à 165 000 dollars selon le contrat, un chiffre que le club peine à faire céder.
Le club a tenté une voie amiable, mais l'entraîneur refuse toute négociation visant à renoncer à une partie du dû, insistant sur le droit qu'il a au respect et à l'exécution du contrat jusqu'à la fin de la saison. Cette position pèse sur la situation financière et juridique du Zamalek et pourrait l’exposer à des démarches officielles auprès de la FIFA, ce qui compliquerait davantage les plans.
Sur le plan sportif, le départ de Ferreira est venu dans un contexte de résultats mitigés et de difficultés offensives, le club ayant perdu des points qui pourraient l’avoir propulsé en tête du championnat si les opportunités avaient été mieux exploitées. Le départ retarde aussi les possibilités d’intégration des recrues et la planification des matches restants de la saison.
Et comme le disait l’ancien entraîneur : « Le club parle au réseau social, mais le silence est roi en justice. »