Le duel scruté: Ahmed Al Ali, arbitre au cœur du débat avant Saudi-Arabie Saoudite vs Indonésie

Arbitre et contexte du duel

Alors que les qualifications asiatiques pour le Mondial 2026 entrent dans leur phase cruciale, le match entre l’Arabie Saoudite et l’Indonésie, programmé pour mercredi, occupe les tabloids et les réseaux. Six équipes se disputent deux groupes, les vainqueurs de chaque groupe étant directement qualifiés, tandis que les deuxièmes s’affrontent en barrage aller-retour les 13 et 18 novembre pour une place dans la dernière étape mondiale.

Le groupe II se déroulera à Jeddah, sur l’enceinte du stade Enmaa de la King Abdullah Sports City. Les Saoudiens veulent renouer avec la réussite et s’assurer une marche sûre vers le Mondial, pendant que l’Indonésie espère déjouer les pronostics et créer l’un des exploits les plus mémorables de ces qualifications.

Parcours et rôle d Ahmed Al Ali

L’arbitre Ahmed Al Ali, né en 1984 au Koweït, a obtenu sa FIFA en 2016 et a officié tout au long de compétitions clés en Asie: Gulf Cup, Coupe d’Asie, et les qualifications pour les Coupes du Monde, sans oublier des participations répétées à la Ligue des Champions asiatique. Selon Transfermarkt, il a dirigé 56 rencontres internationales à ce jour, distribué 188 avertissements (dont 3 rouges directs), et noté 14 penalties. Une expérience solide qui explique pourquoi sa nomination déclenche des réactions contrastées.

Auprès du football saoudien, Al Ali n’est pas étranger: il a déjà arbitré des matches impliquant l’équipe nationale à trois reprises et conduit des rencontres de clubs saoudiens en compétitions continentales, comme des affrontements associant Al Hilal, l’Ahli et d’autres formations locales.

Controverse et enjeux

Indonésie a déposé un recours officiel auprès de l’AFC contestant la nomination d’un arbitre « proche de la région », appelant à plus de neutralité. Pour l’instant, aucune réponse officielle n’a été communiquée. Du côté saoudien, le staff technique, mené par Hervé Renard, entend profiter de ce cadre pour imprimer son tempo et sécuriser une qualification qui s’inscrit dans la continuité des participations du pays à la phase finale du Mondial.