Le Klassiker qui va tout changer : Bayern en tête, Dortmund prêt à le surprendre
15 octobre 2025
Avant le Klassiker
Le Bayern Munich et le Borussia Dortmund, tous deux invaincus en Bundesliga, se retrouvent pour un sommet de la septième journée sur l’Allianz Arena, ce samedi.
Avant ce duel, l’entraîneur de Dortmund et ancien du Bayern, Niko Kovac, évoque le Der Klassiker, la comparaison entre Serhou Guirassy et Harry Kane, et l’évolution de son équipe cette saison, dans un entretien relayé par le site officiel de la Bundesliga.
Enjeux et déclarations
Kovac rappelle son affirmation précédente selon laquelle le Bayern demeure le favori : il faut le dire clairement. Le Bayern reste le club aux titres les plus nombreux, avec des joueurs de haut niveau et coûteux. Nous aussi avons de bons joueurs, mais le Bayern est à un autre niveau, et les résultats le démontrent : le Bayern est le favori numéro un.
Il réagit aussi au propos de Vincent Kompany affirmant que le niveau actuel n’importe pas : chaque match a sa propre histoire, et celui‑ci est d’une importance particulière. Mais on ne peut ignorer que le Bayern est en tête pour une raison valable : premiers en Ligue des Champions et en Bundesliga. Je connais ce métier depuis longtemps et je ne me laisserai pas berner par ce genre de déclaration.
Après l’entraînement, Kovac souligne qu’il n’y a pas de différences fondamentales selon l’adversaire : que l’on soit noir et jaune ou rouge, il existe une certaine tension, de l’anticipation et un sentiment d’enjeu. L’importance est universelle, et il n’y a pas de grand écart entre les équipes.
Sur les occasions d’enfreindre les limites lors du Klassiker, il affirme que c’est un match à haut enjeu : une bonne performance contre un rival direct peut être doublée. Le fair-play prévaut, et le VAR rend plus difficile de masquer quoi que ce soit ; nous voulons jouer au football, pas se chamailler.
Concernant la rivalité avec Harry Kane et son impact sur Serhou Guirassy, Kovac rappelle que tous deux sont d’excellents attaquants, et que leur importance est majeure pour leurs clubs respectifs. Kane est en tête, mais nous cherchons aussi à pousser Guirassy vers des temps forts, en espérant qu’il connaisse une bonne saison après la pause internationale.
Pour ce qui est de Kane, il est clair qu’il marque et délivre des passes décisives, sans que cela n’allège la tâche d’autres joueurs comme Gnabry ou Olise, ou encore Diaz sur le flanc. C’est une grande équipe, et chacun apporte sa pièce du puzzle.
Par ailleurs, les joueurs qui assurent le travail défensif et qui effectuent les tâches les plus ingrates jouent aussi un rôle crucial. Si l’on retire les quatre attaquants, rien ne marche. L’équipe a progressé collectivement, elle est techniquement et physiquement solide, ce qui rend les rencontres de haut niveau plus excitantes.
Quant au niveau de l’équipe, Kovac explique être légèrement en retard par rapport à l’objectif cette saison. Arrivé il y a huit mois, il reconnaît que le Bayern a pris ses distances et que réduire l’écart, qui était d’environ 25 points, restera difficile. L’objectif reste de progresser et de réduire cet écart.
Kovac conclut sur l’amélioration de la stabilité défensive de Dortmund : nous avons progressé des deux côtés : nous marquons beaucoup et nous défendons aussi mieux. Cette évolution repose sur l’ensemble des joueurs, et non pas seulement sur les défenseurs ou le gardien.
Tout commence devant : les attaquants doivent être conscients que les espaces se jouent sur le geste juste. Il faut que chacun, notamment les attaquants, participe à la défense quand nécessaire. C’est la clef pour gagner des matchs contre les grandes équipes d’Europe et pour que tout le monde défende ensemble et soit performant.
Punchline 1 : Si ce Klassiker était un film, le suspense tiendrait jusqu’au dernier tir au but et tout le monde sortirait de la salle en criant victoire — ou en cherchant où est passé le ballon.
Punchline 2 : Et si le VAR avait le sens de l’humour, il inventerait un nouvel hors‑jeu juste pour nous faire sourire encore un peu avant le coup d’envoi.