Le milliard n’a pas acheté le titre: Ahly répond et s’empare de la Supercoupe d’Égypte en grande pompe

Contexte et réaction au surnom « équipe du milliard »

Mohamed Al-Ghazawi, membre du conseil d’administration de l’Ahly, a répondu à la description du Reds comme « l’équipe du milliard » en soulignant qu’il était naturel pour un club aussi performant de remporter la Supercoupe d’Égypte. Cette remarque illustre l’audience et les attentes autour du club le plus dominant du pays, qui ne nourrit pas le mythe sans se nourrir de résultats.

La finale et le bilan du match

L’Ahly a triomphé du Zamalek sur le score de 2-0 lors de la finale disputée hier, à Abu Dhabi, sur le terrain de Mohammed bin Zayed Stadium. Le club revient d’UAE avec le trophée et confirme sa position dans la hiérarchie nationale, renforcée par une mainmise tactique et collective qui a su faire la différence.

Dans des propos tenus à la radio aujourd’hui, Al-Ghazawi a indiqué que Yies Torup, l’entraîneur, avance sur des bases solides et montre une ligne continue de progrès. Il a ajouté que le club dispose d’un entraîneur capable de placer l’équipe sur les podiums et que les joueurs ont fait preuve d’un grand sens des responsabilités, chaque membre du groupe incarnant l’esprit du club.

« L’équipe a en son sein une capacité à viser les titres continuellement, a-t-il poursuivi, et les joueurs comme Ahmed Zizo se distinguent par leur discipline et leur personnalité, sans se laisser impressionner par les provocations du public adverse. »

Selon lui, le football est devenu une industrie et le succès passe par une équipe capable d’inscrire des performances durablement, avec le soutien d’un management qui valorise les grandes valeurs et les grands contrats de sponsoring.

Il a aussi rappelé : « L’objectif du Ahly est de remporter tous les titres, et le public attend le succès à chaque occasion. L’équipe possède le plus grand effectif d’Afrique et évolue selon des principes et un système clairs. Il n’y a pas de crise intérieure, seulement une culture de la victoire. »

Retour, blessures et suites

Après la victoire, la délégation du club est revenue à l’aéroport du Caire en provenance d’Abu Dhabi. Le voyage a toutefois laissé sur le tarmac quelques joueurs retenus par la sélection nationale, qui s’apprête à entamer un stage fermé à Al Ain en préparation de la CAN qui se jouera au Maroc, tandis que les joueurs expatriés ont rejoint leurs sélections respectives.

Retour de Torup et programme L’Administration du football au sein de l’Ahly a accepté de repousser l’entretien prévu avec Torup pour discuter des transferts hivernaux, afin de permettre au coach et à ses lieutenants de prendre quelques jours de repos et de revenir en Égypte la semaine suivante, prêt à préparer l’étape suivante.

La fédération interne a aussi décidé d’accorder une pause de cinq jours à l’effectif après la conquête, afin de recharger les batteries et revenir avec l’objectif prioritaire des compétitions à venir.

Retour de Trezeguet Mahmoud Hassan Trezegui a été rappelé à Le Caire et ne participera pas au stage de la sélection. Un contrôle médical à Abu Dhabi a révélé une contracture à l’arrière de la cuisse, et l’équipe médicale a été chargée de communiquer les résultats au staff national et d’organiser le suivi nécessaire.

Dodécalbson historique Cette victoire porte l’empreinte du club sur l’ensemble de son palmarès: 156 titres au total à travers toutes les compétitions (d’Europe, d’Afrique et du monde). Parmi eux, de nombreuses gloires africaines et arabes, et bien sûr les 120 joueurs qui ont porté le maillot lors des Supercoupe d’Égypte, avec des noms tels que Husam Ashour, Mohamed El-Shenawy, et bien d’autres qui ont façonné l’histoire du club.

En résumé, l’Ahly affirme une fois de plus sa suprématie nationale et africaine, tout en rappelant que le football moderne est aussi affaire de structures solides, de management rigoureux et de discipline collective. Et puis, si le milliard peut payer des stars, tant mieux: le vrai prix, c’est le trophée au bout du chemin.

Punchlines d’un sniper de l’humour: 1) Si le milliard pouvait marquer des buts, on ferait des virements directement dans les filets. 2) Le seul “équipe du milliard” qui compte vraiment, c’est celle qui sait vendre des maillots autant que des rêves – et qui les lève au coup de sifflet final.