Lueur d’espoir déclinante et défi au sommet : le final Zamalek–Al Ahly sans sa star

Absent du match : Bezira forfait et le choc compromis

Les dernières évolutions des séances d’entraînement du Zamalek confirment le forfait du ailier Juan Bezira pour la finale de la Coupe Souver Egyptian contre l’Ahly, prévue demain dimanche. Non rétabli d’une blessure musculaire, le joueur n’a pas pris part à l’entraînement final, et Kooora avait relayé l’information dès hier.

Cette absence vient placer un léger doute sur les plans offensifs du champion en titre, mais le reste de l’effectif reste concentré et prêt à répondre présent pour ce duel au sommet.

Retour en forme pour Dabag et Bentayk

En revanche, le duo Adi Al-Dabag et Mahmoud Bentayk a évolué normalement avec le groupe lors de la séance collective d’aujourd’hui, leur contretemps physique étant considéré comme un simple coup de recharge musculaire plutôt que quelque chose de grave. Les deux joueurs demeurent sous observation et entrent dans le dispositif tactique préparé par l’encadrement.

Dans ce contexte, le staff technique dirigé par Ahmed Abdel-Raouf a insisté sur un mélange de récupération et d’intensité, afin d’être prêts à batailler sur les 90 minutes ou plus, si nécessaire, pour décrocher le titre tant convoité.

Contexte et préparatifs avant le coup d’envoi

Avant l’entraînement, Abdel-Raouf a réuni les joueurs pour un rappel motivant, leur demandant de tout donner et de puiser dans leurs qualités collectives pour s’imposer dans ce qui promet d’être une finale mémorable.

Le cadre s’installe dans le cadre glamour et serré du stade Mohammed bin Zayed, où les regards seront braqués sur les deux clubs phares du championnat égyptien, chacun portant ses ambitions et les attentes d’un peuple qui vibre à chaque confrontation entre ces deux géants.

Le match sera dirigé par l’arbitre turc Khalil Umut Millîr, l’un des noms les plus respectés du circuit européen et dont l’image inspire confiance, surtout dans des joutes à enjeu fort comme celle-ci. Il sera assisté de deux collègues turcs et d’un arbitre vidéo venu d’ailleurs pour superviser les décisions clés, avec des remplacements possibles selon l’évolution du jeu.

En termes de bilan, Al Ahly a franchi le chemin des demi-finales en écartant Sera-Miqa Clio en l’emportant 2–1, tandis que le Zamalek est sorti vainqueur des pénalties face à Pyramids après un nul sans but. L’équilibre et l’expérience semblent jouer en faveur d’un suspense intense jusqu’au coup de sifflet final.

Les acteurs présents autour du terrain — pas uniquement les joueurs — n’ont pas manqué de rappeler l’importance de l’unité et de la discipline collective pour franchir l’obstacle final. Le soutien des dirigeants et des accompagnants, notamment de figures telles que le vice-président et le directeur sportif, résonne comme un message fort d’encouragement.

Expérience et pragmatisme

Umût Millîr est reconnu pour son sang-froid, son regard posé et sa maîtrise de la VAR, des qualités qui ont façonné sa réputation sur les grands rendez-vous européens et internationaux.

Ce pedigree s’ajoute à une histoire récente marquée par des performances solides sur les scènes européennes et domestiques, ce qui renforce la confiance des spectateurs et des analystes en sa capacité à gérer une rencontre capitale entre deux formations qui se connaissent bien et qui se disputent le trophée avec une détermination sans faille.

Au-delà du détail technique, la parité attendue entre les deux clubs promet un grand spectacle: des phases de jeu rapides, des transitions serrées et une lutte à la fois tactique et émotionnelle qui pourrait basculer à tout moment selon le souffle du match et les choix du coach.

Et même si Bezira manquera, ce final reste un test crucial pour le Zamalek, qui vise à écrire une nouvelle page glorieuse dans l’histoire du club, soutenu par une ardeur collective et un esprit de revanche face à l’adversaire traditionnel.

Punchlines légères pour conclure: si le ballon refuse de rentrer, c’est qu’il a sûrement envie d’un petit café; et si le stade est bouillant, les joueurs n’ont qu’à allumer leur BBQ interne — parce qu’au final, on sait tous que c’est le spectacle qui fait chauffer les tribunes et les réseaux.