Maroc U17 écrase le Mali et vise le Brésil en quart de Mondial U17 au Qatar

Parcours et enjeux du quart de finale

Dans le cadre du Mondial des moins de 17 ans qui se déroule au Qatar, l’équipe du Maroc a décroché son billet pour les quarts en battant le Mali 3-2 lors des huitièmes de finale. Cette victoire offre aux «‑Ames de l’Atlas‑» une revanche sur un adversaire qui les avait écartés lors de l’édition précédente en Indonésie, et confirme la montée en puissance d’un groupe ambitieux et soudé.

Le sélectionneur Nabil Bahha a choisi de reconduire le même onze que lors du dernier match de poules contre la Calédonie, à l’exception du poste d’attaquant où son fils Ziad Bahha prenait une place dès le coup d’envoi.

Déroulé du match et moments clés

Les échanges ont démarré sur un rythme soutenu avec Mali qui a pris l’ascendant dès la troisième minute grâce à une frappe puissante d’Issa Koné, repoussée sur la ligne par le gardien marocain. Réaction rapide des Lions de l’Atlas, qui, en quelques instants, ont tenté de prendre le contrôle du match et ont failli ouvrir le score par Bahha.

La rencontre est restée disputée avec des duels physiques intenses qui ont conduit l’arbitre grec à sortir plusieurs cartons pour réguler les contacts. À la 28e minute, le Maroc a trouvé la faille sur une frappe à la suite d’un tir cadré dévié par le défenseur, permettant à Bahha d’inscrire le premier but de la rencontre et de donner l’avantage à l’équipe marocaine.

Le Mali n’a pas lâché et a réagi par la suite, montant en puissance et obtenant une égalisation sur penalty à la 45e minute après vérification vidéo, ce qui a remis les deux équipes à égalité à la pause.

Au retour des vestiaires, les Marocains ont repris l’avantage peu après, Ismaïl El‑Aoud inscrivant un deuxième but à la 46e minute et, ensuite, un troisième à la 64e, scellant le sort de la rencontre et démontrant une efficacité retrouvée devant le but.

En fin de match, Mali a réduit l’écart par un tir puissant à la 93e minute, sans toutefois changer le cours du match, et le Maroc a ainsi pris son billet pour les quarts de finale où il affrontera le Brésil dans un duel attendu.

Le match a été marqué par un mélange de pressing, de transitions rapides et d’un esprit d’équipe qui a permis aux jeunes Marocains de répondre présent dans les moments clés, notamment après des décisions arbitrales parfois contestées et des phases offensives menées de manière cohérente.

Bilan tactique: le plan de Bahha, qui consistait à maintenir l’équilibre entre défense et attaque, a porté ses fruits, et les jeunes joueurs ont su exploiter les espaces laissés par le Mali lors des contre-attaques, surtout sur les ailes et les montées d’Ismaïl El‑Aoud.

Pour ceux qui cherchent une statistique: 3 buts marqués en environ un quart d’heure de seconde période ont été suffisants pour sécuriser la qualification et nourrir l’espoir d’un parcours jusqu’au dernier carré.

Et comme dirait l’encyclopédie des échecs en football: on vise le cadrage parfait, mais on prend ce qui passe entre les poteaux avec un sourire en coin et une pointe de malice, histoire de ne pas se prendre trop au sérieux—à moins que les adversaires ne voient pas le bras droit du destin aligné sur le ballon, là, il faut improviser un miracle. Punchline finale: si le destin t’offre une frappe cadrée, assure-toi que ton gardien ne soit pas en congé de compassion. Deuxième punchline: le but n’est peut-être pas dans la trajectoire, mais dans le moment où tu cries “golo” en arabe, en français et en malgache, tout ça à la fois, pour impressionner le monde et la caméra.