Maroc U20 : montée fulgurante et plan gagnant vers le titre mondial

La conquête du Mondial américain: un rêve légitime des Lions de l'Atlas

La jeune génération marocaine des moins de 20 ans, portée par les performances actuelles au Mondial U20 disputé au Chili, témoigne d’un travail stratégique mené par Fouzi Lekjaa, président de l’Union royale marocaine de football. L’objectif dépasse la simple participation: il s’agit d’ériger une équipe compétitive sur le long terme, avec des moyens accrus et des jeunes joueurs propulsés vers des clubs européens.

Selon Koora, ce renouveau est soutenu par des entraîneurs de renommée mondiale qui estiment que le Maroc pourrait peser lors du Mondial 2026 organisé par les États-Unis, le Canada et le Mexique. Le chemin parcouru est analysé comme une preuve tangible d’un schéma structuré et durable, loin d’un simple coup d’éclat.

Un demi-final historique et une dynamique de long terme

Le Maroc U20 a franchi le cap des demi-finales au Chili, rappelant les espoirs du Maroc senior au Qatar 2022. Le quatuor de tête – Maroc, Argentine, France – s’est en partie dessiné autour des mêmes atouts, avec la Colombie qui remplace la Croatie du précédent rendez-vous. Cette répétition n’est pas fortuite: elle reflète une approche où les plans de formation et les structures mises en place par Lekjaa portent leurs fruits.

Ce succès n’est pas dû au hasard: il découle d’un investissement soutenu, avec des dotations financières historiques et des pôles de formation qui ont produit une génération prête à s’exporter vers l’Europe. Lekjaa a insisté sur le fait que le minimum désormais, c’est la quête du titre mondial, et non une simple participation.

Les proches collaborateurs, dont Walid Rekragui et Hicham Dkik, ont exprimé leur engagement à poursuivre cette trajectoire ambitieuse, tandis que les jeunes talents se préparent pour le Mondial des moins de 20 ans qui se tiendra à Doha et ailleurs. Le Maroc poursuit ainsi une dynamique de succès déjà observée dans les catégories inférieures et sur les scènes africaines et mondiales.

Au-delà du cadre U20, l’impact se fait sentir dans l’ensemble des sélections: les performances récentes et les titres continentaux soutiennent le classement mondial des Marocains, notamment en futsal et chez les jeunes, et renforcent la réputation de l’Académie Mohammed VI, devenue une véritable usine à talents exportables vers les grands clubs européens et l’équipe nationale.

Cette trajectoire est perçue comme le socle d’un futur ambitieux: viser le Mondial 2026, puis poursuivre la progression jusqu’aux compétitions majeures, en s’appuyant sur une formation renforcée et des ressources dédiées.

En parallèle, la génération actuelle compte des victoires et des distinctions en Afrique chez les moins de 17 et moins de 23 ans, qui nourrissent l’espoir d’un palmarès global et d’un développement qui ne s’arrêtera pas à un simple succès ponctuel.

La cohésion entre les techniciens, le staff et les jeunes joueurs est le moteur de cette réussite. Le Maroc ne cherche pas à impressionner: il veut s’inscrire durablement sur la scène mondiale et bâtir une dynastie autour d’un modèle de formation et de compétitions internationales soutenu par une vision claire et des ressources dédiées.

Et pour finir sur une note légère: si le talent est une recette, le Maroc U20 a trouvé le bon chef et la bonne cuisine; on attend juste la dégustation finale, celle d’un titre mondial. Punchline 1: “Ils ont appris à presser plus vite que votre cerveau peut charger une page – et ça, c’est du pressing digne d’un barbecue marseillais.” Punchline 2: “Si la finale était une équation, leur plan serait ‘ talent + travail + sagesse’ = X; et X, c’est le sourire des supporters qui attendent une coupe.”