Novembre en mode turbo : Al‑Nassr vise le titre et l’Asie, tout en gérant les voyages du calendrier

Le mois de novembre 2025 s’ouvre pour l’équipe d’Al‑Nassr avec une double ambition : préserver la suprématie nationale et prolonger l’élan en AFC 2. Après l’élimination en coupe du Roi, les “Rois” veulent démontrer que l’échec est temporaire et que la saison peut encore briller sur deux fronts.

Al‑Nassr accueille novembre en quittant la compétition avec une lourde défaite 1-2 contre l’Union, lors des huitièmes de finale, ce qui signe la perte du deuxième trophée de la saison après la Supercoupe saoudienne. Mais le club reste concentré sur le championnat et l’Asie, où le tableau est tout aussi chargé.

Sur le plan national, les efforts portent leurs fruits : le club occupe la tête du classement de la Saudi Pro League avec 18 points, issus de 6 victoires, sans défaite ni match nul. L’élan est aussi solide en AFC 2 : le leader de la poule D affiche 9 points grâce à 3 victoires face à Istiklol Dushanbe, Al‑Zawraa et Jaw India, et ne montre aucun signe de faiblesse.

Les enjeux du mois

Le calendrier poursuit avec une série de rendez-vous domestiques et continentaux. Samedi, Al‑Nassr reçoit le Fayha à l’All Park pour la 7e journée de la Saudi Pro League, une rencontre cruciale pour clore le bloc et reprendre de l’avance en tête du championnat.

Le Fayha n’est pas à prendre à la légère : le club a tenu en échec l’un des gros, l’Union, 1‑1 lors de la cinquième journée, grâce notamment à la défense d’Orlando Mosquera qui a repoussé un penalty de Karim Benzema dans les dernières minutes. Le Fayha occupe la 10e place avec 8 points (2 victoires, 2 nuls, 2 défaites).

Sur les confrontations directes, Al‑Nassr a souvent pris le dessus : sur 14 matchs en SPL, le club a gagné 9 fois et partagé 4 nuls, tandis que le Fayha s’est imposé une fois. Le duel est donc attendu comme un témoin sur la manière dont les deux clubs se connaissent et se mesurent.

L’Asie et le calendrier

En AFC 2, la tension persiste aussi. Le milieu de semaine qui suit voit Al‑Nassr accueillir Jaua India, le 5 novembre, à l’All Park, pour la 4e journée du groupe. Le dernier affrontement, en Inde, s’est soldé par une victoire 2‑1 du Nasser, mais le trajet a laissé des traces selon l’entraîneur portugais Jorge Jesus.

Les objectifs deviennent clairs : une victoire contre Jau India et un résultat favorable contre l’Istiklol ou le Zorwar permettraient de valider une qualification en huitièmes sans attendre les autres résultats. Dans l’autre camp, Jaua India cherche une première victoire pour échapper à une élimination rapide, une réalité qui pèse sur chaque déplacement et chaque préparation.

Les rendez-vous à venir et le planning

Après ce rendez-vous asiatique, Al‑Nassr referme le chapitre en se déplaçant chez Neom, le samedi 8 novembre, à Tabuk, pour la 8e journée. Neom, promu cette saison, se montre ambitieux et occupe la 6e place avec 13 points (4 victoires, 1 nul et 2 défaites). Leurs matches face à l’Atlique SAU ? ont laissé des traces : une défaite 0–1 contre l’Ahli, et une volonté affichée de surprendre un grand du championnat.

Cette confrontation est la première entre les deux équipes depuis l’ascension de Neom, et le contexte est favorable à une rencontre tendue et disputée. Puis, le 23 novembre, Al‑Nassr retrouve le Gulf pour un duel qui porte sur le haut du classement : le Gulf est 7e avec 10 points et participe activement à la qualification en quarts de coupe du Roi.

Les chiffres entre les deux clubs au fil des années ajoutent à l’enjeu : ils se sont affrontés à 12 reprises en SPL, et Al‑Nassr mène avec 8 victoires, 3 nuls et 1 défaite. Enfin, fin du mois, le voyage se poursuit jusqu’à Dushanbe pour affronter l’Istiklol dans le cadre de la phase de groupes des compétitions asiatiques (5e journée). Istiklol est second du groupe 4 avec 6 points et a démontré une certaine stabilité, ce qui promet une fin de mois intense et stratégique pour l’effectif.

Pour gérer ce mois chargé, l’entraîneur Jorge Jesus devrait privilégier des rotations et préserver les cadres afin d’éviter les erreurs observées lors du déplacement en Inde et des traversées longue distance, tout en maintenant l’objectif de qualification et de maintien en tête du classement domestique.

Punchline 1 : Si le football était un sniper, viser la lucarne serait son sport favori — parfois le ballon trouve la cible sans même que le tireur ait terminé son café.

Punchline 2 : Et si le calendrier prenait un congé: on serait tous champions du canapé, mais les joueurs resteraient les véritables athlètes du terrain.