Owen dénonce les feux des critiques et appelle à une reconstruction crédible autour de Amorim

Contexte et avertissements

Michael Owen, ancien international anglais, critique certains anciens coéquipiers qui attaquent l’équipe et visent l’entraîneur portugais Ruben Amorim, dénonçant une surenchère qui masque les véritables difficultés du club.

Selon lui, ces attaques trahissent un déni des causes profondes de la crise, qui dépassent le simple style de jeu ou la composition du onze.

Critiques et réalités

Garry Neville et Wayne Rooney avaient été sévères sur le système 3-4-2-1 pendant les périodes moins encouragées, mais Owen affirme que les graves problèmes dépassent le schéma tactique et relèvent de déficits structurels et managériaux sur plusieurs années, depuis le départ de Sir Alex Ferguson.

Dans un entretien relayé par le Daily Mail, il décrit le club comme ayant changé d’entraîneur à de nombreuses reprises, puis blâmé les joueurs, tout en dépensant des milliards sur des stars, et en aboutissant à une image où Manchester United ressemble à un « cimetière des joueurs » au cours de la dernière décennie.

Il poursuit en évoquant le tour des dirigeants et le rôle du conseil d’administration qui a changé après l’intervention de Sir Jim Ratcliffe, promettant une reconstruction sans certitudes apparentes à ce jour.

Owen souligne ensuite l’importance des infrastructures : rénovation du centre d’entraînement, projets d’un nouveau stade et même purge du personnel — des masseurs aux médecins, jusqu’à la caissière — montrant que les changements n’ont pas suffi à améliorer les résultats.

Concernant le facteur tactique, il remarque l’obsession actuelle pour les systèmes et affirme que, même si l’idée de trois défenseurs est discutée, il a vu Ten Hag aligner quatre défenseurs lors de moments très problématiques pour United, ce qui témoigne d’un contexte chaotique plutôt que d’une solution miracle.

Pour Owen, certaines grandes équipes ont effectivement réussi avec trois centraux, mais ce n’est pas une règle absolue et il avertit contre la réduction des échecs à une fatalité liée au schéma.

Impact médiatique et avenir

Il critique aussi l’impact des critiques médiatiques sur le moral des joueurs, rappelant que les athlètes ne vivent pas isolés des voix extérieures et suivent les infos à travers les médias et les réseaux sociaux. Les anciens comme Neville et Rooney restent des références pour certains, et leurs propos peuvent influencer les joueurs, même s’ils ne disent pas tout sur le vrai problème.

En regardant l’avenir, Owen estime que le retour de United au sommet est « une affaire de temps et de confiance », à condition que Amorim présente une direction claire et un plan crédible. Les fans peuvent être patients, mais ils veulent sentir que le club avance dans la bonne direction, et non seulement faire semblant avec de nouveaux titres et de nouveaux bureaux.

Il compare ensuite la situation actuelle à des épisodes historiques, évoquant Liverpool dans les années 90 ou Arsenal après Wenger: trouver le bon projet peut prendre du temps, mais les clubs qui savent garder le cap finissent toujours par revenir dans la course du championnat.

Terminant sur une note ambitieuse, Owen affirme que Manchester United, club riche et historique, reviendra plus fort; il reste juste à savoir quand tout sera remis à niveau et prêt à reconquérir le titre. Et si le plan met du temps, au moins on aura des conférences de presse pour documenter les progrès… ou les promesses, c’est selon.

Punchline sniper 1 : Quand United promet une reconstruction, mieux vaut mettre des jumelles, parce que les trophées restent encore au loin et les promesses courent plus vite que le ballon.

Punchline sniper 2 : Si le plan prend trois ans, dites-vous que c’est l’entraînement qui forge l’âme du club : il faut des années pour devenir grand, et quelques mois pour oublier le sponsor du maillot.