Quand Alonso joue les Guardiola: la révolution qui bouscule le Real Madrid
29 octobre 2025
Contexte et tensions internes
Depuis son arrivée, Xabi Alonso a tenté d’imprimer une atmosphère de travail différente au Real Madrid, une révolution méthodique qui bouscule des habitudes bien établies dans le vestiaire. Des voix s’élèvent ici et là: certains joueurs vedettes estiment que le nouveau tempo, plus exigeant, limite leur liberté habituelle, même lorsque les résultats restent positifs en Liga et en Ligue des champions.
Selon des articles et indiscrétions circulant dans les couloirs, les semaines récentes ont vu une montée des tensions entre l’entraîneur et quelques cadres, notamment en raison d’un style plus dur et de changements structurels imposés par l’Espagnol depuis l’été. Le sentiment d’un autre mode de fonctionnement, plus strict, se fait ressentir sur le terrain comme dans les vestiaires.
Une étincelle qui ne s’arrête pas à Vinícius
Les observateurs indiquent que la polémique n’est pas née simplement d’un épisode lors d’un remplacement dans un clasico, mais qu’elle reflète des constats plus profonds sur la gestion du groupe après quatre années marquées par une certaine souplesse sous Carlo Ancelotti.
À son arrivée en juin, Alonso a dit clairement que tout le monde doit courir plus fort lorsque la balle est dans les pieds de l’adversaire et que personne n’est assuré d’une place sans s’impliquer à fond. Le club a connu un premier test dès le Mondial des clubs, avec une défaite sévère 0-4 face au Paris Saint‑Germain en demi‑finale.
Le quotidien sportif a ensuite relayé que ce cadre avait été posé plus fermement lors d’un premier regroupement de l’équipe en août, avec un rappel des règles et une redéfinition des attentes autour de l’assiduité, de la rigueur et de la préparation physique. Les proches du staff évoquent un travail plus intense dans les salles de sport, des sessions vidéo plus nombreuses et une orientation plus stricte sur les choix tactiques.
Mais l’ensemble n’est pas accepté par tous: certains joueurs vétérans se sentent privés d’autonomie et pensent que l’ancien mode de fonctionnement permettait d’obtenir des résultats sans autant de contraintes. Il est souvent rappelé que le Real Madrid a déjà connu des périodes de succès sans autant de discipline imposée depuis le départ d’Ancelotti.
Un proche d’un grand élément de l’effectif résume l’esprit du moment: «On dirait que c’est Guardiola qui dirige, mais au final c’est Xabi Alonso.» Le message est clair: le message de l’entraîneur est fort, mais la réception varie selon les joueurs et les postes sur le terrain.
Réformes et résultats
Les réformes d’Alonso couvrent des domaines variés: réduction du nombre de personnes autorisées dans les entraînements et les matchs, limitation de l’accès des familles et des agents à certaines zones, et un engagement encore plus prononcé sur la préparation physique et la discipline quotidienne. L’objectif affiché est de créer un environnement plus concentré et plus privé autour des performances.
Autre pivot: la gestion des compositions et des informations filtrant au sein du club. Alonso a d’abord connu une fuite de composition lors d’un premier 11 annoncé publiquement, ce qui l’a conduit à durcir sa politique et à privilégier une communication plus serrée sur les choix. L’encadrement technique s’est aussi agrandi avec des noms comme Ismaïl Caminforti et d’autres spécialistes, apportant des approches novatrices issues d’expériences à Barcelone et ailleurs.
Le groupe affirme que ces changements nécessitent du temps: les premiers résultats positifs en championnat et dans la course européenne servent de soutien, mais les défis demeurent. Une victoire clé dans le clasico récentes a remodelé l’équilibre, atténuant les pressions après une série de revers plus lourds et réaffirmant la confiance dans la méthode de l’entraîneur.
Avec l’avance en Liga et une marche plus assurée en Ligue des champions, Alonso peut compter sur le soutien de certains cadres et sur la montée en puissance de jeunes talents comme Din Huisen, Álvaro Carreras et Franco Mastantuono, tout en s’appuyant sur la rotation pour garder tout le monde compétitif. L’entraîneur mise aussi sur la progression de talents émergents et sur la continuité dans l’intégration des nouvelles idées tactiques.
Au-delà des chiffres, la vraie question demeure: ce style discipliné peut-il durer sans ébranler davantage le vestiaire et sans freiner le génie naturel d’un Real Madrid capable de tout gagner? Les prochains mois diront si la discipline mène à un nouveau cycle convaincant ou si le club devra trouver un équilibre entre exigence et liberté.
Punchline snipée #1: Quand Alonso parle de discipline, les joueurs savent que les montres tournent plus vite que leurs pieds — et certains maillots vont devoir passer par le pressing. Punchline snipée #2: Au bout du compte, si la réussite est une recette, Alonso a sorti le mode chef étoilé: pas de vinaigrette sans vinaigre, pas de victoire sans sueur, et surtout, pas de blague sans caméra qui roule.