Quand Hilal retrouve ses stars: le plan européen d’un tigre saoudien prêt à rugir

Contexte et retours des blessés

L’entraîneur italien Simone Inzaghi, à la tête du Hilal, reçoit des nouvelles encourageantes concernant le statut de certains joueurs blessés, en prévision de la rencontre contre Ettifaq lors de la cinquième journée de la Saudi Pro League.

Le club se prépare pour le match de samedi et vise à poursuivre sa série de victoires après avoir battu l’Al-Akhdood par 3-1, restant dans la course au sommet et à surveiller le rival Al-Nassr, qui mène après 4 journées.

Le compte officiel du Hilal sur X a publié les dernières mises à jour sur l’état des joueurs pendant la pause internationale.

Il est précisé que Abdulilah Al-Maliki et Sergej Milinkovic-Savic ont terminé leur programme de rééducation et ont rejoint l’entraînement collectif.

Malcom et Darwin Núñez ont participé à la première partie de l’entraînement avant de poursuivre leur programme de rééducation.

Le retour de ces éléments offre à Inzaghi plusieurs options pour composer l’équipe en fonction des postes et des adversaires.

Une empreinte italienne

Simone Inzaghi est l’un des entraîneurs européens les plus connus pour allier discipline tactique et offensive fluide. Son arrivée au Hilal marque une étape dans sa carrière après le succès avec l’Inter et Milan.

Il privilégie une philosophie centrée sur le contrôle du tempo et la variété des constructions offensives, tout en assurant une défense solide et une pression organisée au milieu.

Connu pour sa capacité à exploiter les talents, il donne souvent de la liberté au milieu pour monter tout en garantissant les couvertures défensives. Le schéma 3-5-2 lui offre une flexibilité entre défense et attaque et donne aux ailes l’espace pour soutenir l’offensive, ce qui convient à des éléments du Hilal tels que Savic, Neves et Cancelo.

Sa philosophie intègre aussi le pressing collectif rapide après perte du ballon et met l’accent sur les corners et les coups francs, un point fort des équipes italiennes et susceptible de se traduire au niveau asiatique.

Sur le plan mental, Inzaghi est calme et sait fédérer le vestiaire avec assurance, incitant les joueurs à donner le meilleur dans les grands rendez-vous. On attend que son arrivée au Hilal renforce l’exigence tactique et dote le club d’une identité européenne plus nette, alliant réalisme défensif et créativité offensive.

Grâce à son expérience sur le continent, le Hilal espère franchir une nouvelle étape sur les scènes asiatique et mondiale, son style cherchant à transformer le pouvoir national en succès internationaux accrus.

Rôle double et avenir de Savic

Des médias saoudiens évoquent l’avenir de Sergej Milinkovic-Savic, pilier du milieu du club ces deux dernières saisons.

Son contrat se termine à la fin de la saison et la direction travaille sur une éventuelle prolongation. Des clubs européens, notamment italiens, suivent l’affaire pour un éventuel départ gratuit l’été prochain.

Selon Yaom, Hilal envisage de le retenir via une prolongation et compte sur son rôle central dans l’ossature actuelle.

Bien que des intérêts italiens subsistent, Savic semble attaché au club et souhaite poursuivre si l’offre est compétitive. Le club est déterminé à le conserver compte tenu de son influence sur le système d’Inzaghi.

Depuis son arrivée en 2023 en provenance de la Lazio, le Serbe Sergej Milinkovic-Savic est devenu l’un des éléments clés du Hilal grâce à la combinaison de puissance, vision et sens du but. Il occupe le rôle de milieu avancé capable de relier la défense et l’attaque, formant un axe de construction derrière les attaquants. Ses passes précises et sa lecture des espaces adverses en font l’un des créateurs les plus en vue, tout en contribuant régulièrement à la marque.

Cette saison, il est resté présent dans la plupart des matches importants, avec des buts et des passes décisives qui soutiennent les succès du Hilal. Son rôle apporte aussi de la stabilité au milieu et libère ses coéquipiers de certaines charges défensives.

Et pour finir sur une note légère: si les blessures se soignaient aussi vite que l’on ajuste un 3-5-2, on aurait tous gagné. Et si le ballon pouvait parler, il dirait peut-être « laisse-moi faire mon travail »; en attendant, on laisse Inzaghi diriger la symphonie.