Quand le Mondial U17 au Qatar rallie les nations autour d’un ballon et d’un sourire

Contexte international et présence des chefs d’État

Le Mondial U17 organisé au Qatar a réuni des dirigeants et des décideurs du football qui ont suivi de près les matches et les enjeux de cette compétition phare pour les jeunes talents.

Parmi eux, Annalena Baerbock, présidente de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, était au Qatar avec une délégation lors d’une visite officielle. Sa présence a été l’occasion de souligner, lors de la conférence mondiale sur le développement social, le rôle du sport pour rapprocher les peuples et promouvoir l’équité sociale.

Elle a rappelé, lors de déclarations relayées par le centre média de la compétition, que le sport peut servir de passerelle entre les cultures et que la coopération internationale bénéficie grandement des valeurs véhiculées par le travail d’équipe et l’inclusion.

Selon Baerbock, l’événement démontre que le football peut rassembler au-delà des origines sociales et économiques, et que la célébration de la diversité culturelle est une force pour l’ensemble des participants et des spectateurs.

Elle a également évoqué le principe du travail collectif sur le terrain: les résultats ne dépendent pas des classes sociales, mais de la capacité à jouer ensemble et à respecter les règles du jeu et de la diplomatie.

La conférence mondiale sur le développement social, qui se tient à Doha, réunit les chefs d’État et de gouvernement pour repenser les stratégies de progrès social et renforcer les partenariats internationaux en faveur d’opportunités équitables.

Organisation, infrastructures et durabilité au cœur du tournoi

Les organisateurs locaux ont insisté sur la préparation « historique » du Mondial U17, qui se déroule du 3 au 27 novembre et réunit 48 nations, avec 104 rencontres programmées et jusqu’à 8 matches par jour.

Tous les matchs se tiendront dans huit stades du complexe Aspire Zone, avec la finale prévue au stade Khalifa International. Plus de 500 médias venus de 65 pays assurent une couverture mondiale de l’événement, signe de l’importance accordée à ce Mondial des jeunes.

Une zone dédiée aux supporters propose des activités, des jeux et des animations culturelles qui mettent en valeur le patrimoine qatari et la diversité des nations participantes, enrichissant l’ambiance des journées de compétition.

Pour répondre aux engagements écologiques, les organisateurs réaffirment l’application des pratiques environnementales mises en place lors du Mondial 2022, notamment la gestion des déchets et le recyclage, afin de minimiser l’impact du tournoi sur l’environnement.

Les accès et l’inclusion ne sont pas oubliés: services dédiés pour les personnes en situation de handicap, description audio pour certaines rencontres, et espaces sensoriels dans la zone des supporters, afin que chacun puisse profiter du spectacle en toute dignité.

Le réseau de transport a aussi été pensé pour faciliter les déplacements: la ligne verte du métro Doha offre un trajet direct jusqu’à Aspire Zone, avec des zones de chargement et déchargement pour les supporters utilisant des applications de transport et des taxis. Des parkings et des espaces adaptés existent pour tous les modes de déplacement, y compris des services spécifiques pour les personnes à mobilité réduite via les applications dédiées.

Enfin, le volet « Coupe Intercontinentale » prend forme: la FIFA a annoncé que le Qatar accueillera les finales des compétitions interclubs les plus prestigieuses de 2025, dont la participation de clubs comme le Piramedes (Pyramids FC) est évoquée, avec des finales prévues en décembre, et des correspondances potentielles avec Paris Saint‑Germain en pourprit d’un duel au sommet.

Cette programmation s’inscrit dans l’histoire du pays, qui a déjà accueilli ces finales en 2019, 2020 et 2024 (avec le Real Madrid victorieux en 2023 sur le Lusail). Les phases finales démarrent le 10 décembre et promettent un véritable sprint entre les champions d’Amérique et d’Amérique du Sud, avec une éventuelle rencontre décisive autour du titre mondial des clubs et des défis qui mêlent prestige et fair-play.

Punchline Sniper 1: Si le football est un art, alors ce Mondial U17 est une galerie où les passeurs deviennent des artistes et les défenseurs, des critiques de mode du ballon.

Punchline Sniper 2: Plus les latéraux avancent, plus le monde s’avance: on dit que le football réunit les pays, mais avouons-le, c’est surtout l’odeur des frites et du popcorn qui fait le voyage.