Quand Liverpool trébuche encore: Galatasaray s’impose à Istanbul et fait jaillir l’espoir turc

Contexte et enjeu du match

Liverpool poursuit une période turbulente, alignant une nouvelle défaite en Ligue des Champions après leur revers en Premier League. Le déplacement à Galatasaray, en déplacement à Istanbul, était l’occasion pour les Reds de relancer leur parcours dans le groupe et de calmer les critiques qui s’accumulent autour de leur jeu. Malgré les turbulences, les supporters avaient encore espoir, comme on dit: « même les trains fantômes peuvent trouver la gare de temps en temps ».

La semaine précédente, Liverpool avait aussi chuté face à Crystal Palace sur le même chemin sinueux de la saison, et ce mardi soir, le doute s’est invité à nouveau chez les hommes d’Arne Slot et de leur entraîneur. Une scène où le scénario pouvait basculer d’un côté comme de l’autre, mais c’est Galatasaray qui a pris le lead rapidement dans le match.

Les temps forts et le tournant du match

Dès la 2e minute, une passe entre les lignes a mis Yilmaz en position d’ouvrir le score, mais Alisson Becker a été impeccable pour repousser l’action et préserver le nul, évitant ainsi un début de catastrophe. Puis, en fin de première période, Galatasaray a pris l’avantage grâce à Victor Osimhen, qui a converti un penalty à la 16e minute, plantant le décor et provoquant une joie intense chez les supporteurs.

Les 20 premières minutes ont vu les Turcs prendre l’ascendant, avec des occasions créées et une première frayeur du côté des Reds lorsque des retours défensifs ont empêché l’ouverture du score. Liverpool a ensuite pris le contrôle du jeu, tentant d’imposer son rythme et de revenir au score, tout en restant prudent face à une défense turque solide et bien organisée.

Le match a ensuite pris une tournure plus dramatique: Liverpool a multiplié les offensives après la pause principale. À la 53e, Aïsson Becker a dû céder sa place à le remplaçant Mamardashvili après une blessure, et Klopp a injecté Salah et Isak pour dynamiser l’attaque. Malgré ces changements, les tentatives des Reds se sont révélées insuffisantes face à une défense adverse qui tenait bien et à un portier ukrainien qui a su garder son cage inviolée.

Entre les minutes 31 et 35, les Reds ont eu plusieurs occasions nettes, mais la précision a manqué et les tirs ont soit trouvé le gardien, soit manqué le cadre. À noter aussi des moments où Liverpool a failli profiter de corners et de coups francs, sans que cela ne se transforme en but. Au fil des minutes, Galatasaray s’est montré dangereux en contre-attaque, rappelant que le score pouvait basculer rapidement si l’adversaire se relâchait, ce qui, finalement, est resté le cas jusqu’au coup de sifflet final.

En toute fin de match, une nouvelle bataille a éclaté autour d’un penalty potentiel pour Liverpool. Après une longue vérification via la VAR, l’arbitre a finalement annulé sa décision et le match s’est conclu sur la victoire 1-0 de Galatasaray. Le couperet était tombé et les Reds quittaient le terrain avec un sentiment d’inachevé et d’opportunité manquée.

Score final: Galatasaray 1-0 Liverpool. Les deux équipes comptent désormais 3 points dans le groupe, et tout reste ouvert pour le reste de la phase de groupes. Et si l’Europe aime les rebondissements, on peut parier que le prochain rendez-vous sera scruté avec autant de nervosité que d’espoir.

Humour du soir: si Liverpool veut vraiment éradiquer l’habitude de perdre, il leur suffirait de jouer en calque sur les diplômes de patience des supporters turcs — c’est tout un sport, et apparemment, l’art de la défense est leur spécialité. Deuxième punchline: peut-être que Klopp devrait dessiner un schéma sur un post-it et le coller sur le tableau, parce que visiblement, même les schémas les plus simples se perdent dans les labyrinthes européens.