Retour d’ultime suspense: l’Union sauve le nul après un 0-4, et le rouge de Fabinho fait débat

Les temps forts et le retournement spectaculaire

Le Portugais Conceição, entraîneur de l’Union, a reconnu que son équipe avait perdu sa colonne vertébrale pendant de longues périodes, mais que le public les a ramenés dans le match après être menés 4-0 face au Khaleej dans une rencontre particulièrement intense.

Du côté du Khaleej, Giorgos Donis tente d’assimiler le scénario des dernières minutes et admet que son équipe n’a pas su préserver l’avance. Il a déclaré : « Je ne peux pas décrire ce qui s’est passé dans les cinq dernières minutes… J’assume la responsabilité ».

La rencontre, comptant pour la septième journée de la Roshn Saudi League, s’est terminée par un nul historique (4-4) sur le terrain de l’Prince Mohammed bin Fahd à Dammam, après un spectacle où les deux camps ont offert des rebondissements jusqu’au coup final.

Les réactions et le duel des entraîneurs

Conceição a exprimé sa frustration face à la perte de personnalité de ses joueurs et a souligné que le public les avait ramenés dans le match après le retard 0-4. Sur l’arbitrage, il a ajouté : « Dans le match précédent contre l’Al-Nassr, on m’a posé la même question… l’arbitrage doit progresser pour encourager le public à venir ; le rouge n’était pas justifié ».

Il a aussi évoqué l’impact mental sur l’équipe : « Nous avions prévenu que le Khaleej est une équipe dangereuse; si nous n’avions pas joué avec l’esprit d’un match contre l’Al-Nassr, nous aurions souffert. Chaque action était une menace ; le carton rouge a compliqué les choses. »

Donis, pour sa part, s’est dit déçu par la manière dont son équipe a concédé un point précieux et a ajouté : « Je ne peux pas justifier ou décrire ce qui est arrivé dans les derniers instants ». Il a souligné l’erreur dans la gestion du ballon et l’opposition d’une équipe de haut niveau ; « je n’ai aucune excuse ; je assume. Le scénario du match est, pour nous, un revers ».

Il a aussi évoqué l’absence de Dimítrou (Dimitriou) et l’impact sur le milieu : « L’absence était très lourde, sans dénigrer les remplaçants ». Il a ajouté que le milieu de l’Union est solide avec des joueurs comme Fabinho et Ouara, et a insisté sur le fait que le championnat saoudien est d’un niveau élevé et difficile à lire chaque semaine.

8 buts et redoublement d’effort dans le temps additionnel

Le Khaleej et l’Union ont partagé les buts : Joshua King et Kostas Fortounis pour le Khaleej, Moussa Diaby, Mario Mitaj et Faisal Al-Ghamdi pour l’Union. Fortounis a été l’artisan des quatre buts du Khaleej, signant un doublé et délivrant des passes décisives pour King. Le Khaleej a pris les devants à la fin du premier acte, avec King à la 14e minute et Fortounis à la 18e et 37e, ce dernier sur penalty.

La soirée a pris une tournure dramatique lorsque Fabinho Tavares a été expulsé à la 32e minute après une intervention jugée violente par la VAR, le privant d’un match contre l’Al-Ahli dans le derby.

À la reprise, King a inscrit son deuxième but et le quatrième du Khaleej ; l’Union a ensuite procédé à une remontée spectaculaire grâce à deux réalisations de Moussa Diaby (51e, 86e) et à l’égalisation de Mitaj (90+6) puis d’Al-Ghamdi (90+8).

Sur le plan historique, le Khaleej n’avait jamais battu l’Union en 13 rencontres de championnat, l’Union restant en tête avec 8 victoires et 5 matchs nuls auparavant. Le prochain rendez-vous verra l’Union affronter Al-Ahli dans le derby, tandis que le Khaleej recevra Al-Hazem et visera la progression au classement.

En résumé, c’était un duel au suspense inouï : remontée improbable, égalisation finale et une querelle arbitrale qui alimente déjà les débats avant les prochaines journées.

Punchline sniper 1 : Dans le football moderne, si ton défenseur prend des congés, c’est le public qui signe le chèque de l’assurance tout risque.

Punchline sniper 2 : On a vu mieux comme détour : un 0-4 qui se transforme en 4-4, et Fabinho qui offre le suspense comme un cliffhanger de série — juste avant le générique de fin, où tout le monde réclame une saison 2.