Rio Ferdinand livre sa vision du football saoudien: Ronaldo est unique, mais la ligue a sa propre âme

Des propos éclairants sur le football saoudien

L’ancien international anglais Rio Ferdinand, ex-défenseur de Manchester United, partage sa vision du football en Arabie Saoudite et évoque les vedettes de la Ligue Roshen, à l’image de Cristiano Ronaldo et de son club, Al-Nassr.

Selon lui, le championnat saoudien est différent et extrêmement attractif; il offre une expérience très enrichissante et une énergie palpable sur le terrain.

Il rappelle qu’il faut comprendre les différences et les nuances, mais que le football demeure universel et peut être interprété de manière différente tout en apportant énergie et savoir-faire.

Ferdinand insiste sur l’importance de traduire ses expériences et de montrer les parallèles avec ce qui se joue ici, car beaucoup de joueurs qui évoluent en Arabie Saoudite partagent les mêmes convictions et les mêmes défis que dans d’autres ligues.

Ronaldo, l’exception

Le Britannique explique que Ronaldo coche une case à part: tenter d’imiter ce qui a été accompli tout au long de sa carrière nécessite discipline, régularité, entraînement, nutrition et sommeil impeccables.

Autre réalité évoquée : beaucoup aspirent à reproduire son chemin, mais 99,9% échouent, ce qui explique l’ampleur du parcours du “Dono” et son statut d’exception.

Ferdinand se remémore leur période commune à Manchester United avant le départ du Portugais vers le Real Madrid, puis la Juventus et le retour à United avant son arrivée à Al-Nassr. Ils ont, ensemble, remporté de multiples titres en Angleterre et en Europe.

Une soirée sombre pour le Nasser

Une nuit plus compliquée est survenue lorsque Ronaldo a connu une défaite en Coupe du Roi saoudienne avec Al-Nassr face à l’union d’« Ittihad » sur le terrain adverse et à domicile, au stade réservé aux exploits du club rival.

Le club a été éliminé 1-2 lors des seizièmes de finale, privant les supporters d’un nouveau trophée en fin de saison et marquant une seconde défaite majeure après la Supercoupe perdue.

Ronaldo n’a pas été à son meilleur ce soir-là, même s’il a participé à l’unique but de son équipe, et certains ont noté qu’il a pris en main la plupart des tirs libres près de la surface adverse.

Le récit rappelle aussi que Ronaldo s’est longtemps illustré comme l’un des meilleurs tireurs de coups francs, jusqu’à la fin de la première décennie du XXIe siècle, avec une technique devenue légendaire et enseignée dans les clubs du monde entier.

La “knuckleball” de Ronaldo, frappant le ballon sans énorme rotation, a marqué les esprits et offert des buts mémorables pour Manchester United, le Real Madrid et la sélection portugaise, dont son tir contre Portsmouth en 2008 reste emblématique.

Les dix dernières années ont toutefois vu une diminution du rendement sur coups francs, avec une poignée de réussites contre une quarantaine d’échecs, mais Ronaldo continue d’exercer sa méthode distinctive et de préserver son héritage.

La technique et l’héritage

Chaque détail des coups francs de Ronaldo — la position, la cadence arrière, l’inclinaison du buste et l’application du pied gauche — a été étudié dans les systèmes d’entraînement les plus rigoureux, et demeure une référence dans le football moderne.

Bien que les résultats affichent moins de réussite qu’au pic de sa carrière, Ronaldo demeure une figure emblématique dont l’influence dépasse les chiffres et inspire les jeunes joueurs du monde entier.

En somme, Ferdinand voit dans le football saoudien une scène émergente où l’expérience européenne peut dialoguer avec une énergie locale intense, tout en rappelant que le talent pur et le travail restent les pierres angulaires du succès.

Punchlines de fin

Et si vous cherchez une morale: dans ce championnat, le mur n’est pas un mur, c’est une défense personnelle qui sait lire les trajectoires comme un livre de cuisine — tout est dans l’assaisonnement et dans le timing.

Deux bons mots pour conclure: “Ronaldo frappe des coups francs comme un chef d’orchestre: le mur répond en écho et c’est peut-être le seul public qui applaudit… les poteaux.” Et si tout rate, dites-vous que le mur était en congé payé; il a aussi droit à ses vacances après tout ce tir au but.