Rodri absent de la Roja: l’Espagne perd son cerveau du milieu pour les qualifications Mondial 2026

Impact sur l’équipe et les prochaines étapes

Le lundi, la fédération espagnole a annoncé l’exclusion de Rodri Hernández de la liste de l’équipe nationale pour les matches contre Géorgie et Bulgarie, dans les qualifications pour le Mondial 2026.

La Roja affrontera Géorgie et Bulgarie respectivement le samedi et le mardi suivants, lors des troisième et quatrième journées des qualifications européennes pour le Mondial.

Rodri s’est blessé lors d’un match de Manchester City à Brentford et a été remplacé à la 21e minute, signe d’un souci qui ne peut être pris à la légère.

Le milieu de 29 ans est sorti de la rencontre boitant, remplacé par Nico González, et les premiers éléments laissent supposer une blessure qui demande prudence et repos.

Rodri a ensuite subi une intervention chirurgicale pour traiter le ligament croisé antérieur du genou droit, complication majeure qui a aussi touché la hanche et les ischio-jambiers lors de la saison précédente.

Depuis son retour en fin de saison dernière, il avait renforcé sa condition physique, enchaînant les séances pour retrouver le niveau qui l’a porté vers une reconnaissance individuelle importante l’an dernier.

Sur le plan statistique, son absence a déjà des répercussions: la victoire de City a pâli lorsque sa participation a été limitée, et certaines métriques de passes longues et de possession ont été impactées, preuve que Rodri est une pièce centrale dans la construction et la transition défensive.

Rodri est également l’un des joueurs les plus efficaces dans la récupération et dans les passes vers le dernier tiers, faisant de lui le lien clé entre la défense et l’attaque.

Sa disparition n’affecte pas seulement l’équilibre défensif, mais complique aussi les sorties propres de balle sous pression, notamment face à des adversaires qui aiment presser haut comme Arsenal ou Liverpool.

Tout l’espoir est que l’absence soit légère et que deux semaines de repos suffisent, d’autant que la pause internationale débute bientôt et City pourrait ainsi organiser une période de répit compétitif.

Avec un programme dense à l’issue de la pause, incluant Ligue et Ligue des Champions, il devient crucial de disposer d’un remplaçant prêt à prendre le relais, opération qui n’est pas aisée dans la configuration actuelle de Guardiola.

Le retour du doute

Après une blessure qui l’avait tenu éloigné des terrains une grande partie de la saison précédente, Rodri est revenu et a bénéficié de la confiance de son entraîneur, qui affirme qu’il retrouvera progressivement son niveau et son rythme habituel.

Guardiola a exprimé son optimisme récemment, estimant que Rodri sera en meilleure forme avec l’Espagne pour le Mondial 2026 et qu’il montrera tout son potentiel sur le terrain lors de la prochaine phase internationale.

Il a ajouté que la saison prochaine pourrait révéler la meilleure version de Rodri et que cette saison est une étape de reprise et d’adaptation nécessaire, avec une progression régulière vers la pleine disponibilité.

Rodri est également confronté à la concurrence croissante sur le milieu espagnol, avec des joueurs comme Martin Zubimendi, Fabián Ruiz et Aleix Peña qui cherchent à s’imposer et à occuper ces postes clés.

Pour le moment, Rodri a disputé six matches toutes compétitions confondues avec City, en parallèle de deux apparitions internationales avec la Roja, ce qui montre que le joueur demeure un pilier malgré la blessure.

Des examens médicaux approfondis sont attendus pour évaluer la gravité exacte et la période d’indisponibilité, même si les premiers signaux ne sont pas rassurants compte tenu de son historique en matière de blessures musculaires et au genou.

Cette blessure rappelle le cauchemar de la saison passée, où Rodri avait manqué une grande partie de l’exercice en raison d’une rupture du ligament croisé et d’une déchirure du cartilage, un vide qui avait pesé lourdement sur le club en milieu de saison.

Dans ce contexte, l’absence de Rodri peut pousser Guardiola à envisager des ajustements tactiques, notamment une éventuelle transition du schéma 4-1-4-1 vers 4-2-3-1, avec l’intégration d’un milieu supplémentaire à proximité de Nico González, ou bien l’utilisation temporaire de John Stones dans un rôle plus axial que défensif.

En somme, City se retrouve à un tournant: sans Rodri, le milieu doit être repensé, mais l’exigence demeure la même: conserver l’équilibre, la progression et la capacité à dicter le tempo, même lorsque le cerveau est temporairement en congé de travail.

Punchline 1: Si Rodri n’est pas là, City va devoir apprendre à vivre sans son GPS sur le terrain — et croire que le coche des passes droites vous mènera droit à la bonne passe, même sans le capitaine du milieu. Punchline 2: Et si jamais la récupération traîne, pas d’inquiétude: on peut toujours faire appel à l’improvisation tactique, parce qu’un championnat sans Rodri, c’est comme un café sans caféine: ça peut encore tenir, mais on préfère largement le booster habituel pour que tout parte en fumée… ou plutôt en buts.