Contexte et performance
Pour Luciano Spalletti, nouvel entraîneur de la Juventus, l’équipe regorge de talents capables de faire la différence, même après le nul 1-1 contre le Sporting CP hier soir. Il affirme que s’ils conservent cette énergie, ils remporteront de nombreuses rencontres à venir.
Le match s’est déroulé à domicile, à l’Allianz Stadium de Turin, et s’inscrivait dans la quatrième journée de la phase de groupes de la Ligue des champions. Maximiliano Araújo a ouvert la marque à la 12e minute et Dušan Vlahović a égalisé à la 34e, offrant à chaque équipe un point.
Au classement, le Sporting CP compte sept points et occupe la 10e place, tandis que la Juventus se retrouve au 24e rang avec seulement 3 points. Pas de victoire après 4 journées, avec trois nuls et une défaite, et une marge de progression encore évidente.
Réactions et avenir
Spalletti, arrivé ces derniers jours en remplacement d’Egyor Tudor, a donné sa première analyse sur le premier rendez‑vous européen sur le banc juventino : le Sporting est une équipe très dangereuse, qui joue un football offensif, domine le ballon et presse fort.
« Le début fut complexe, puis nous avons connu un très bon rétablissement, nous avons contrôlé le jeu et créé trois ou quatre occasions claires. Il faut améliorer la rapidité des passes et la circulation du ballon, mais si nous continuons sur cette voie, nous gagnons beaucoup de matches », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « Nous disposons de joueurs talentueux, capables de faire la différence contre n’importe quel adversaire. Dosan (Vlahović) a fourni un bel effort tout au long du duel et mérite d’être plus efficace devant le but, tout en restant solides dans la transition. »
« Il y a un risque d’attaque excessive contre le Sporting, mais ils excellent dans les espaces restreints — c’est l’école portugaise du football », a-t-il poursuivi. « Nous avons dominé la possession plus qu’eux, mais parfois nous étions nerveux dans nos choix. Il faut les récupérer fermement et travailler à mieux orchestrer le pressing. »
Spalletti a aussi rappelé que « le football italien peut sembler lent, mais il faut savoir passer par diverses phases du jeu : presser, défendre en bloc et, quand l’opportunité se présente, lancer des attaques rapides et efficaces ». Il a conclu : « Si nous continuons à jouer avec cette énergie, nous avons toutes les chances de progresser et de soutenir nos efforts collectifs ».
Avec ce nul, la Juventus s’expose à une sortie prématurée du groupe si les prestations ne s’améliorent pas, d’autant que le calendrier reste ardu : voyage à Bodø/Glimt, réception de Pafos et Benfica, puis déplacement à Monaco sous la conduite de Pogba.
C’était aussi le premier match de Spalletti en Ligue des champions à la Juventus et son premier en tant que coach à Turin. L’ambiance était électrique et les joueurs l’ont senti : il faut continuer à progresser et croire ensemble en des résultats positifs.
Trajectoire de Tudor
Igor Tudor avait pris les commandes en mars dernier et l’accord a été prolongé jusqu’en 2027. Ancien joueur de la Juventus (1998-2007), il a remporté le championnat à deux reprises et disputé une finale de Ligue des champions en 2003, avant d’être rappelé à la tête de l’équipe.
En tant que joueur, Tudor a disputé 174 matchs pour la Juve; comme entraîneur, il a dirigé 24 matchs, avec 10 victoires, 8 nuls et 6 défaites. Actuellement, la Juventus occupe la sixième place du Serie A, à quatre points du leader Napoli, et n’a récolté que 3 points en quatre rencontres de la phase de groupes de la Champions League.
La suite du programme ne s’annonce pas simple : déplacement à Bodø/Glimt, puis réceptions de Paços et Benfica, et enfin un rendez-vous à Monaco avec Pogba dans l’effectif.
Cette double lecture – celle du nouveau projet et du parcours passé – éclaire l’évolution des ambitions italiennes dans une saison où l’équilibre entre talent et cohérence demeure la clé.
Punchline 1 : Si Spalletti garde le cap, les supporters vont bientôt devoir ajouter un cran de caféine à leurs préparations d’avant-match – et peut-être à leurs drapeaux aussi.
Punchline 2 : Avec cette énergie, la Juventus pourrait bientôt transformer les miracles en routine — le seul risque, c’est que la vie réelle demande aussi des miracles à chaque battement de cœur du public.
