Timo Werner: l’éclair qui s’éteint à Leipzig et peut-être une porte vers les États-Unis

Contexte

Timo Werner, l’attaquant allemand âgé de 29 ans, traverse une période délicate à Leipzig après son retour de prêt à Tottenham. Lors du dernier match de Bundesliga contre Wolfsburg, Werner n’a disputé qu’une minute en tant que remplaçant, reflétant son rôle réduit cette saison. Cette réalité alimente les questions sur son avenir, d’autant plus que Leipzig avait tenté de le vendre pendant l’intersaison et a même rejeté une offre des New York Red Bulls.

Des critiques et une possible réorientation

Le journaliste Guido Schäfer du Leipziger Volkszeitung a relayé une évaluation tranchante de Ralf Rangnick, ancien entraîneur du club, sur Werner à l’entraînement. Dans Sport1, Schäfer cite Rangnick disant: « Si je devais choisir les joueurs sur leurs performances à l’entraînement, Werner ne jouerait pas un seul match ». Schäfer précise que Rangnick le décrivait comme « extrêmement paresseux » à l’entraînement, tout en notant que Werner affiche récemment des signes de changement. Lorsqu’on lui a demandé s’il s’entraînait sérieusement désormais, Werner aurait répondu: « oui », signe d’une prise de conscience et d’un possible retour en forme, mais les chances de retrouver une place régulière restent minces. Werner pourrait être utilisé comme remplaçant tardif, en tirant parti de sa vitesse comme atout tactique.

Cette situation alimente les spéculations d’un départ proche, peut-être lors du mercato hivernal. Werner est sous contrat jusqu’en 2026 et perçoit environ 11 millions d’euros par an, un poids financier important pour Leipzig compte tenu de son rôle actuel. Son retour de Chelsea, en 2022, n’a pas apporté le succès escompté et après une nouvelle période de prêt à Tottenham, un départ durable pourrait être la solution la plus raisonnable pour toutes les parties.

Le club avait tenté cet été de se défaire de Werner et avait reçu une offre des New York Red Bulls, que Leipzig a rejetée. Schäfer estime toutefois que cette décision peut être temporaire et que Werner pourrait quitter l’Europe en hiver. Werner aurait plaisanté sur le fait que son nom s’affichait sur les panneaux comme « Werner » et qu’un changement de cap du club n’est pas exclu, tout en restant concentré sur son retour sur le terrain.

Sur l’héritage de Werner, Schäfer rappelle qu’à Leipzig, il a inscrit 113 buts et délivré 45 passes décisives en quatre saisons, contribuant largement au rayonnement du club dans le championnat allemand. « Sans Werner, Leipzig n’aurait pas atteint ce niveau d’essor », affirme Schäfer, tout en notant que le salaire élevé et le rôle restreint compliquent l’équation actuelle.

À l’approche du mercato hivernal, l’issue demeure incertaine. Werner pourrait rester en tant que pioche dans l’équipe ou partir vers la MLS, notamment si des liens existent avec des clubs comme les New York Red Bulls. Cette éventualité offrirait une seconde chance dans un cadre moins médiatisé tout en donnant à Werner la possibilité de retrouver sa vitesse et son sens du but dans un environnement peut-être moins exigeant que les grands championnats européens.

Conclusion : Werner est à la croisée des chemins, avec Leipzig, les choix et les chiffres qui dictent les décisions. Son talent reste intact, mais son avenir dépendra autant de sa motivation que des besoins du club.

Historique et héritage: Werner est devenu une icône de Leipzig; il a inscrit 113 buts et délivré 45 passes décisives en quatre saisons, contribuant largement au rayonnement du club dans le championnat allemand. Sans Werner, Leipzig n’aurait pas atteint ce niveau d’essor, affirme Schäfer, tout en notant que le salaire élevé et le rôle actuel compliquent l’équation.

À l’approche du mercato hivernal, l’issue demeure incertaine et la MLS est évoquée comme une option crédible. Des clubs comme les New York Red Bulls entretiennent des liens avec Leipzig grâce à leur réseau Red Bull, ce qui pourrait faciliter un rebond de Werner dans une ligue où le sprint et l’espace restent des valeurs sûres.

Punchline 1: Werner court peut-être moins vite que les rumeurs, mais elles ont déjà pris de l’avance sur lui. Punchline 2: Si Leipzig le vend à New York, on dira que le vrai sprint, c’est surtout l’arrivée de la paie sur le marché des transferts.