Zamalek en transition: départ surprise de l’analyste de performance et bilan des coaches étrangers
18 novembre 2025
Contexte et départ de Mohamed Alaa
Le Zamalek est officiellement en période de transition après l’annonce du départ de Mohamed Alaa, analyste de performance du club. Dans son message publié sur les réseaux sociaux, Alaa décrit une étape difficile et affirme que quitter le banc technique fait partie d’un parcours que le club a traversé avec lui, tout en soulignant les liens forts qui l’unissent à ce maillot.
Selon les informations relayées par la presse sportive, cette décision aurait été en préparation depuis plusieurs semaines, renforçant une dynamique de réorganisation interne qui avait déjà été évoquée par des sources proches du club. Alaa rappelle son attachement historique au Zamalek et insiste sur le fait qu’il reste “zamalkaoui” dans l’âme, même s’il se retire de ses fonctions actuelles.
Dans son message, l’ancien analyste confirme également qu’un retour éventuel au sein du club n’est pas exclu, mais dans le cadre d’un nouveau rôle, et non plus comme intermédiaire entre les joueuses et le staff technique. Sa démission intervient après une période marquée par des réflexions internes sur la performance et les choix stratégiques.
Le regard sur les entraîneurs étrangers et leurs résultats
Parallèlement, le club a officialisé le remplacement du coach principal, avec la nomination d’Ahmed Abdul-Rouuf, succédant au Belge Yaniq Ferreira après une phase de résultats jugée insuffisante. L’analyse des performances des trois entraîneurs étrangers qui se sont succédé récemment au Zamalek – Ferreira, Christian Jeros et Jose Peseiro – occupe une place centrale dans le dossier.
Ferreira, sur une période de 119 jours et 11 matches de championnat, affiche une perte de points notable et un total de 19 points sur 33 possibles, soit 57,6% de taux de réussite. Malgré 15 buts marqués, le manque d’efficacité dans les moments clés a freiné le club dans la course au titre.
Christian Jeros, quant à lui, n’a dirigé que 59 jours mais a connu une impressionnante productivité offensive et défensive, avec 63,0% de victoire sur 9 matches – 5 victoires, 2 nuls, 2 défaites – et 17 points sur 27. Sa gestion est saluée pour sa rapidité d’impact et la clarté du système défensif.
Jose Peseiro, pour sa part, a assuré 82 jours et 8 matches sans défaite mais a manqué d’unité offensive, signant 3 victoires et 5 nuls. Son bilan de 14 points sur 24 possibles, avec une défense solide (5 buts concédés) et 13 buts marqués, illustre un équilibre défensif rassurant mais des solutions offensives parfois absentes en fin de parcours.
Implications et perspectives
Ce réaménagement autour d Ahmed Abdul-Rouof semble viser une stabilisation plus claire et une meilleure cohérence entre le plan technique et les résultats sur le terrain. Le Zamalek aspire à retrouver sa place au sommet du championnat égyptien et à convertir les phases NCAA en triomphes concrets, avec une ambition qui dépasse la simple stabilité.
Dans ce contexte, les décisions autour des profils d’entraîneurs et du staff technique seront scrutées de près par les supporters et par les observateurs, car elles conditionnent directement la capacité du club à rebondir après une période de turbulences et de critiques.
Note avec un zeste d’humour: On dit que les chiffres ne mentent pas, sauf quand ils font des maths avec des chiffres arabes et qu’un entraîneur lui-même devient chiffre dans les bilans. Restez branchés, la suite promet encore quelques équations à résoudre.
Punchline Sniper 1: Dans le football, les chiffres te montrent la porte quand ils ont fini leur calcul; c’est souvent là que commence l’histoire, avec ou sans analyste.
Punchline Sniper 2: S’ils avaient installé une loupe sur chaque statistique, on verrait peut-être moins de mystères et plus de buts netment cadrés. Alaa, merci pour les chiffres, bon courage pour les chiffres à venir.