Zamalek résiste sans sixième changement: pourquoi Fetouh est resté sur le banc malgré une blessure

Contexte et déroulé du match

Selon une source interne au Zamalek, le sixième changement n’a pas été utilisé après la blessure à la tête d Ahmed Fetouh lors de la rencontre contre El Geish au stade du Caire.

Le staff médical a expliqué que suivre le protocole relatif aux commotions aurait imposé au joueur une exclusion d’environ sept à dix jours si une suspicion d’encéphalite était confirmée, ce qui aurait écarté le joueur des prochaines échéances.

La blessure décrite comme légère peut nécessiter sept à dix jours d’absence, tandis qu’un trauma moyen peut prolonger le repos jusqu’à 21 jours. En cas de blessure grave, le médecin peut recommander plus de trois semaines d’absence.

L’objectif de ne pas effectuer le sixième changement était de limiter les interruptions et de ne pas pénaliser le plan tactique pour les échéances à venir.

Le club a confirmé que le protocole médical et l’entraîneur ont jugé préférable de sortir Fetouh sans recourir à une autre substitution.

Sur le terrain, Zamalek a dominé et a battu El Geish 3-1 au Cairo Stadium, lors de la 13e journée de la Premier League égyptienne, portant le total des points à 22.

Le club a retrouvé la dynamique sous la conduite de l’entraîneur par intérim Ahmed Abdel-Raouf, après une série de quatre matches sans victoire sous l’ère de Yanik Ferreira.

Trois joueurs du Zamalek ont été touchés pendant la rencontre: le Brésilien Bezera, le gardien Mohammed Sobhi et Ahmed Fetouh, juste avant le rendez-vous de la Supercoupe d’Egypte contre Pyramids, jeudi prochain.

À la 25e minute, Bezera a été victime d’une blessure musculaire et est sorti en larmes; Adi Dabagh est entré à sa place à ce moment-là.

Le staff médical a évoqué un diagnostic préliminaire sur Bezera et Sobhi a ressenti une fatigue musculaire, remplacé par Mehdi Suleiman; Fetouh a également subi un choc à la tête, mais sa stabilité était confirmée.

Particularité du match, l’entraîneur a géré les remplacements sans forcer l sixième changement tout en assurant la sécurité des joueurs.

Premier acte: le Zamalek ouvre rapidement le score par Nasser Maher à la 5e minute, puis double la mise à la 49e après une suite de centres mal négociés par la défense adverse.

En seconde période, Mohammed Wanous est entré à la 51e minute et Dabagh a inscrit le troisième à la 61e après une passe de Maher; El Geish parvient tout de même à réduire à la 80e par Mohamed Atef.

Les substitutions se succèdent et le Marocain, puis les autres titulaires, s’empressent de sécuriser la victoire tandis que Sobhi, puis Bezera et Fetouh restent sous surveillance médicale.

La performance collective du Zamalek confirme une amélioration après les récentes turbulences administratives et sportives et place l’équipe sur une dynamique favorable pour les prochains défis.

Entrées et sorties côté Zamalek: Wanous et Dabagh prolongent l’impact offensif, tandis que El Geish tente des assauts mais ne parvient pas à renverser la situation malgré une frappe sur la barre et des occasions multiples.

Fin de match: le Zamalek confirme sa position en tête du classement des adversaires et se projette vers les échéances à venir avec une confiance retrouvée.

Chiffres clés: score final 3-1, 22 points pour le Zamalek, 10 points pour El Geish après cette 13e journée.

Shifts et analyse: le déroulement du match montre que les choix défensifs et les transitions se sont nettement améliorés depuis l’arrivée de l’entraîneur par intérim, et que l’équipe a gardé le cap malgré les blessures et le contexte.

Shades tactiques

Le premier acte a été marqué par une domination offensive du Zamalek, qui a pris l’initiative rapidement et a concrétisé par un but précoce puis une seconde réalisation juste après la pause.

En fin de match, El Geish a eu des occasions, mais le Zamalek a su résister et sceller la victoire grâce à une défense bien organisée et à un milieu qui a su contenir les temps forts adverses.

Conclusion

Cette victoire redonne le sourire au club dans un moment de transitions et prépare une demi-finale de Supercoupe plus sereine, malgré les inquiétudes liées à la santé des joueurs blessés.

Et pour finir sur une note légère: si le sixième changement existait vraiment, il serait sûrement devenu l’employé fantôme du vestiaire—on le verrait rarement sur le banc mais on en entendrait parler dans les vestiaires comme la légende urbaine du football. Deuxième punchline: le protocole médical, lui, est plus rapide que les vidéos virales — il s’applique sans filtre et sans remords, mais au moins il protège les joueurs, pas comme certaines chemises à manches courtes qui protègent mal le vestiaire du froid.