Al Ahly file vers les groupes : un seul but, une qualification assurée et une expulsion qui aura tout changé

Contexte et enjeu

Le club égyptien Al Ahly a franchi l’obstacle de son adversaire Eagle Nwar, champion du Burundi, après une victoire à la fois palpitante et difficile sur le score d’un but à zéro, samedi soir au stade du Caire, lors du match retour des 32èmes de finale de la CAF Champions League.

Déroulé du match et qualification

Al Ahly, dirigé par l’entraîneur danois Jess Thorup, se qualifie officiellement pour la phase de groupes après s’être imposé face au champion burundien sur le même score qu’au match aller, en Burundi.

Le match s’est joué avec Al Ahly en infériorité numérique dès la 16e minute après l’expulsion du défenseur slovène Nits Gradisar pour une faute sans ballon contre un joueur d’Eagle Nwar.

C’est Omar Kamal Abdel Wahid qui inscrit l’unique but à la 58e minute, offrant à son équipe la qualification officielle pour les groupes.

Le match a été de faible niveau pour l’Ahly malgré la victoire, Eagle Nwar ayant menacé le but égyptien à plusieurs reprises et Thorup ayant commencé par reposer certains cadres comme Zizo, Shennawi, Trezeqet, Ashraf Ben Cherki, Yasser Ibrahim et Mohamed Hani.

Le déroulement a ensuite basculé avec une expulsion surprise qui a complexifié le scénario pour les Rouge et Vert.

La rencontre a débuté par une domination relative des locaux et une blessure de Ahmed Ramadan “Bekham” peu après le coup d’envoi, sans que les occasions ne se multiplient réellement jusqu’à la fin du premier acte.

Les appels à penalty se sont multipliés du côté des supporters égyptiens à la suite d’une faute dans la surface, mais l’arbitre sénégalais a préféré sanctionner autrement et a également expulsé un défenseur adverse après 16 minutes.

Après le carton rouge, le jeu s’est équilibré et Eagle Nwar a multiplié les occasions, notamment par des centres et des tirs qui ont parfois manqué de précision face à la défense égyptienne et à un arriéré plus prudent.

À la pause, le score était resté vierge et les intentions semblaient claires : Al Ahly chercherait la solution offensive tout en protégeant son avantage numérique durant les dernières minutes de la rencontre.

En seconde période, Al Ahly a adopté une approche plus proactive avec des incursions sur les côtés et des coups de sifflet répétés pour des fautes près de la surface avant que l’ouverture du score ne survienne.

À la 58e minute, une passe précise de Mohamed Ali Ben Ramadan a trouvé Omar Kamal Abdel Wahid qui a ouvert le score du droit et assuré la qualification officielle pour la phase de groupes.

Prolongeant le suspense, l’équipe égyptienne a ensuite géré son avance avec prudence, tout en restant menaçante sur certaines incursions rapides à l’entrée de la surface adverse.

Finalement, le match s’est conclu sur une victoire qui permet à Al Ahly d’intégrer le peloton des équipes qualifiées pour les groupes de la compétition et d’entrer dans la perspective des prochains adversaires dans le tournoi.

Al Ahly rejoint ainsi d’autres clubs qui ont validé leur place en phase de groupes, comme Al Hilal du Soudan, Saint Eloi Lupopo et Rivers United, tout en affichant l’objectif du club égyptien de conserver son ambition de remporter le titre cette saison.

Les regards sont maintenant tournés vers les tirages et les prochaines affiches qui dessineront le chemin du club vers le sacre continental et, pourquoi pas, une vraie rédemption après une saison précédente plus compliquée.

En résumé, Al Ahly a géré l’essentiel: une qualification qui s’est dessinée dans la durée et qui s’inscrit dans la continuité d’un club habitué à jouer les premiers rôles sur la scène africaine.

Et pour les amateurs de foot, voici une vraie punchline: quand le score est 0-0, les supporters savent que chaque tir peut être le coup de grâce — et quand c’est 1-0, on appelle ça un “coup de foudre”, le seul orage qui peut faire pleuvoir des buts au final.

Une autre blague légère pour finir: le football, c’est comme une montre suisse: tout peut tourner rond en même temps, mais c’est le but qui donne l’heure exacte.