Arbitrage et organisa­tion remise en question après la Super Coupe d’Égypte: Pyramids accuse

Le Croate Krunoslav Jurčić, entraîneur de Pyramids, soutient que les occasions n’ont pas été concrétisées, malgré une maîtrise évidente du jeu contre le Zamalek.

Le match s’est soldé par une défaite de Pyramids sur penalties, 4-5, après un nul 0-0 dans le temps réglementaire, en demi‑finale de la Super Coupe d’Égypte disputée sur le terrain du club Al Wahda, aux Émirats arabes unis.

Le Zamalek se qualifie pour la finale face à l’Al Ahly, tandis que Pyramids affrontera Ceramica Cleopatra pour le match pour la troisième place.

Lors de la conférence de presse qui a suivi la rencontre, Jurčić a évoqué « un problème évident dans la touche finale et l’achèvement des occasions faciles », estimant que Pyramids était « la meilleure et la plus dominante mérite de gagner, mais les penalties n’ont pas été en notre faveur ». Il a ajouté : « Nous les félicitons, mais l’équipe a subi une injustice arbitrale, notamment l’absence de deux penalties probables ».

Le coach a ensuite pointé du doigt des conditions d’organisation perçues comme non idéales: un hôtel de séjour éloigné des terrains d’entraînement et de match, et un changement brutal de lieu d’entraînement qui a contraint l’équipe à voyager par plusieurs vols, aggravant un calendrier déjà serré.

Pour la première fois, un changement de stade d’entraînement a été imposé, provoquant un manque de fraîcheur et de concentration chez les joueurs, avec un trajet long et éprouvant et une fatigue accrue face à une série de matches locaux et continentaux consécutifs.

Scénario récurrent

Hani Saeed, directeur sportif de Pyramids, a évoqué un « scénario identique » à celui de la demi-finale de la Super Coupe de l’an passé, soulignant que ce schéma a été reproduit, même si le club avait remporté plus de trophées récents et révisé sa méthode de travail.

Il a aussi noté que Pyramids a livré un niveau inférieur à ses attentes et que le Zamalek a joué pour bloquer les clés adverses plutôt que d’imposer une offensive soutenue, ce qui a, selon lui, influé sur le cours du match.

En fin de compte, Jurčić et Saeed n’ont pas cherché des excuses mais ont insisté sur une analyse plus large des performances, des blessures et des choix tactiques qui ont façonné le résultat.

Avec cette victoire, le Zamalek rejoint l’Al Ahly en finale de la compétition, après la victoire de l’ogre rouge sur Ceramica Cleopatra (2-1) lors de l’autre demi-finale.

Punchlines

– Si le terrain parle, c’est que les joueurs écoutent la shoah des sifflets, pas vrai coach ?

– Si les arbitres offrent des penalties imaginaires, autant organiser un concours de tirs au but en tribune pour départager les fans. Allez, on peut rire: la magie du football, c’est aussi de transformer les faux pas en punchlines sur leur compte-rendu, pas seulement en montants du tableau.