Avant le duel contre l’Irak, Renard doit réinventer son piège offensif sans une pièce clé

Avant le duel contre l’Irak, une absence lourde

L’instance saoudienne de football a annoncé l’exclusion d’Abdulrahman Al-Aboud, ailier du club Al-Ittihad, de la liste retenue pour le barrage asiatique en vue de la Coupe du Monde 2026. Blessé lors d’un entraînement jeudi, le joueur ne participera pas au rassemblement du vert et blanc avant le choc contre l’Irak.

Dans un communiqué publié sur X, l’entraîneur Hervé Renard a confirmé la décision: Al-Aboud est privé du stage et sera remplacé par les solutions offensives disponibles. Le diagnostic initial est clair: fracture de la mâchoire qui impose du repos et une rééducation sous surveillance médicale.

Les examens réalisés ont montré l’ampleur de la blessure. Le joueur a été orienté vers un spécialiste à Jeddah pour établir le protocole thérapeutique, et ce, en coordination avec les staffs médicaux du sélectionneur et du club, conformément aux procédures habituelles dans ce genre de situations.

Renard compte sur le retour des attaquants phares

Cette absence survient au moment où le Royaume se tourne vers ses atouts offensifs: Faris Al-Buraikan et Salah Abu Al-Shamat avaient brillé lors de la victoire 3-2 sur l’Indonésie, et leur duo semble prometteur pour affronter l’Irak. L’entraîneur français s’appuiera sur ces éléments pour lancer les offensives dès le premier rendez-vous des barrages.

Du côté des performances, Abdulrahman Al-Aboud a connu une saison remarquable avec Al-Ittihad, auteur d’un doublé championnat et Coupe, et il demeure une référence dans le collectif sous la tutelle de l’ancien coach Laurent Blanc. Le constat est que le joueur de 30 ans a été l’un des acteurs majeurs de son équipe, même s’il a dû faire face à des blessures qui ont pu influencer son temps de jeu.

Perspectives et équilibre avant le match

Du point de vue statistique, Al-Aboud a disputé 148 matchs pour l’Union, inscrit 13 buts et délivré 22 passes décisives. Sur la scène internationale, il compte 11 sélections et 2 buts, ce qui renforce encore l’attente autour d’un éventuel retour après le barrage.

En parallèle, le staff saoudien a reçu une bonne nouvelle: Salah Abu Al-Shamat, qui avait été sorti sur blessure contre l’Indonésie, est de nouveau opérationnel et peut être aligné contre l’Irak. Les analyses effectuées ce matin ont confirmé que le problème était une simple fatigue et qu’aucune contre-indication médicale ne s’oppose à sa participation.

Au-delà des détails médicaux, Abu Al-Shamat a connu une progression internationale notable: il a inscrit son premier but international et a rapidement démontré un sens du dribble et de la percussion qui font de lui une arme supplémentaire pour l’attaque saoudienne. Il a reçu une cote élevée lors du dernier barrage et a été l’un des joueurs les mieux évalués, juste derrière le duo d’attaque vedette.

Depuis son arrivée à Al-Ahli, le jeune attaquant a renforcé l’équipe et a été salué pour sa vitesse et son sens du but par des observateurs et par le staff technique. Ses chiffres du dernier exercice parlent d’eux-mêmes: plusieurs passes clés et des moyennes solides dans les moments cruciaux.

Pour l’instant, l’objectif est clair: préparer un match agressif et structuré, en gérant les absences et les retours, tout en restant fidèles à la philosophie de Renard. Les joueurs doivent respecter les protocoles et aborder ce rendez-vous avec discipline et ambition. Et si tout se passe comme prévu, il n’y aura peut-être pas que le football sur le terrain: il y aura aussi un peu de poésie, sauf si les arbitres démontrent un talent caché pour l’improvisation, ce qui n’arrive pas tous les jours.

Punchlines légères en fin d’article : - Si le plan A échoue, on passe au plan B: envoyer Renard en conférence de presse et faire croire que c’était tout prévu, histoire de garder le moral intact. - Et si les défenseurs doutent, qu’ils se souviennent que l’attaque saoudienne est prête à sortir les dribbles comme des feux d’artifice: parfois c’est joli, parfois c’est… spectaculaire.