Tchouaméni confirme son idéal : le pivot qui fait avancer le Real Madrid et sa révolution silencieuse
17 novembre 2025
Pivot préféré et identité de jeu
Dans une interview relayée par L'Équipe, le milieu Aurélien Tchouaméni réaffirme sa préférence pour occuper le pivot du milieu, plutôt que de se cantonner à la défense centrale ou au rôle d’organisateur offensif. Il se voit comme un étai du bloc, capable de lire les lignes et d’imprimer le tempo sans chercher à être « créatif » à tout prix.
Relié à Real Madrid comme l’un des éléments clés des dernières années, il rappelle que le club l’a recruté pour jouer à sa manière et non pour s’inscrire dans un schéma figé. Le message est clair: l’objectif, c’est l’efficacité et la poursuite des titres, sans renier son identité sur le terrain.
Selon ses propos, ce qui compte n’est pas l’étiquette mais l’impact: gagner des trophées, démontrer sa valeur et préserver son style. Vouloir changer de manière de jouer en fonction des opinions extérieures peut faire perdre le fil, prévient-il.
Il raconte aussi l’influence de Xabi Alonso: lors de son arrivée, une visioconférence lui a montré des séquences de repositionnement et de lien entre les secteurs, ce qui l’a aidé à s’améliorer dans certains aspects techniques et tactiques.
Entre sifflets et choix en milieu madrilène
Face aux cris des supporters, Tchouaméni assure qu’il privilégie la constance du rôle et du travail bien fait au-delà des polémiques. Le Clasico de la saison passée l’a vu évoluer en défense centrale et il admet avoir improvisé, ce qui l’a convaincu d’aller droit vers son poste et sa méthode.
Avant le match contre Celta Vigo, il a choisi de rester concentré sur son jeu et de ne pas se laisser déstabiliser par les réactions autour de lui ou de certains coéquipiers. Selon lui, la clé est d’assumer son style, de se fier à ses réflexes et d’avancer sans se laisser dévier par le bruit environnant.
Pour les semaines à venir, l’entraîneur Xabi Alonso pourrait devoir composer sans certains éléments. Les examens sur Hossein et Mbappé, ainsi que la disponibilité de Camavinga, influenceront les choix, avec au programme Elche (23 novembre), puis un rendez‑vous crucial en Ligue des champions contre l’Olympiakos (26 novembre) et une visite chez Girona (30 novembre). Militao et Asensio pourraient compenser, tandis que l’état de forme de Camavinga orientera fortement le milieu.
David Alaba : un défi personnel et contractuel
Madrid aborde une période décisive avec David Alaba, longtemps considéré comme une colonne défensive, mais qui enchaîne blessures et incertitudes de rendement. Son contrat se termine en juin et sa rémunération demeure l’une des plus élevées du vestiaire, ce qui pousse le club à peser soigneusement les options pour l’avenir.
Âgé de 33 ans, Alaba demeure l’un des joueurs les plus polyvalents et décorés de sa génération. Sa capacité à être utile à différents postes, associée à son leadership, en fait une pièce maîtresse mais aussi un dilemme sur la durée: peut‑il redevenir le défenseur fiable qu’il fut à ses débuts au Bayern et en Autriche pour ouvrir la porte à une prolongation ?
Le dossier Alaba résume les enjeux modernes du Real Madrid: nécessité sportive et exigence économique pour sûr, afin de préserver la compétitivité tout en maîtrisant les marges budgétaires. Malgré les blessures récurrentes, son expérience et sa polyvalence restent des atouts précieux pour le club.
En résumé, Tchouaméni incarne le credo madridiste d’un recrutement pensé pour l’indépendance du joueur sur le terrain, tandis qu’Alaba symbolise les choix difficiles qui définissent les équilibres d’effectif à l’aube d’un futur proche.
Punchline finale: Si le ballon était un GPS, Tchouaméni serait le seul à parler français et à ne jamais se tromper d’itinéraire – même à 40 mètres des objectifs. Deuxième punchline: au Real comme au bar, on sert mieux les passes que les excuses – et Tchouaméni, lui, sert les deux avec une précision de chirurgien.