Contexte et explications des leviers économiques
Répondant aux rumeurs, le président du Barça, Joan Laporta, affirme que les leviers économiques ne constituent pas une vente de l'identité ni des actifs historiques du club. Ils ont permis de renforcer l'équipe avec Lewandowski, Koundé, Raphinha et Ferran Torres.
Selon lui, ces leviers offrent une compétitivité élevée et permettent de soutenir les joueurs sur le terrain, tout en restant une gestion temporaire des droits et non une cession permanente.
Des détails sur les mécanismes et les chiffres
Laporta précise que les leviers n'impliquent pas la vente d'actifs mais un transfert temporaire de droits, et que le club récupérera ces droits à l'issue d'une période convenue.
Il a écarté les termes de vente du patrimoine, parlant d'une gestion d'actifs destinée à stabiliser les finances et permettre un retour à l'équilibre.
La direction a aussi évoqué une vente potentielle des droits TV au fonds CVC pour 50 ans, mais a préféré une option moins lourde financièrement afin de sauver le club et le remettre en ordre à l'avenir.
Impact sportif et finances récentes
Sur le terrain, Barça a remporté une victoire serrée contre Girona 2-1 lors de la 9e journée de La Liga, et maintient sa marche en tête du championnat.
Hans Flick, l'entraîneur, a été expulsé après deux avertissements et manquera le prochain Clasico contre le Real Madrid.
Le club affiche 22 points, est en tête du classement, et Girona occupe la 19e place à 6 points. Le club est aussi confronté à des chiffres financiers complexes: dettes, déficits et restructurations, malgré une marge opérationnelle positive sur certains postes.
La dimension comptable et l'avenir du Barça
Au niveau comptable, le Barça a dévoilé des chiffres sur Barça Studios, rebaptisé Barça Productions, avec des pertes supplémentaires estimées à 90 millions qui furent reportées d'une année sur l'autre.
Des analystes, dont Jaume Ubis, estiment que les pertes réelles pour l'année dépassent 107 millions, le club ayant transféré 90 millions à l'année précédente, une manœuvre jugée ambiguë par certains experts.
La direction affirme que tout a été audité et conforme aux normes espagnoles, mais Ubis met en garde: la situation est plus fragile qu'elle n'y paraît, avec un déficit de capital de 279 millions et un besoin de fonds de roulement de 266 millions, en plus de pertes cumulées sous la présidence de Laporta.
Les dettes se répartissent entre 140 millions envers des clubs pour des transferts, 136 millions envers des joueurs et 100 millions envers les administrations et l'État, alimentant les inquiétudes sur la capacité du club à obtenir du nouveau financement.
Le dossier Barça Licensing & Merchandising (BLM) est décrit comme une bombe à retardement potentielle: plus de 3 milliards d'euros de dette globale, dont 1,9 milliard de dette directe et 1,45 milliard liée au projet Espai Barça; BLM génère environ 170 millions par an, mais pourrait être vendu si la collecte de signatures échoue pour une assemblée extraordinaire, afin de libérer des liquidités à court terme.
Pour l'instant, des sources officielles ont nié toute intention de vente de BLM, affirmant que le dossier n'est pas à l'ordre du jour et que le club privilégie le développement de ses ressources commerciales.
En somme, le rapport 2024-2025 conclut à une perte nette de 17 millions après impôt, malgré un léger excédent opérationnel de 2 millions; les écarts proviennent d'éléments exceptionnels tels que l'amende UEFA (15 millions), des revenus liés aux sièges VIP et la réévaluation de 51% des actions Barça Productions (90,8 millions).
Pour 2025-2026, Barcelone présente un budget ambitieux avec des revenus prévus à 1,075 milliard d'euros, symbole d'espoir pour les partisans et les investisseurs, tout en restant prudent face à une réalité économique fragilisée.
Et pour résumer avec une pointe d'humour: si les chiffres vous donnent le vertige, n'oubliez pas que même Messi aurait besoin d'une loupe pour lire ce tableau; et non, ce n'est pas un remède miracle mais peut-être une légende urbaine du foot-business.
Punchline 1: Dans la finance du foot, le seul vrai levier qui garantit le spectacle, c'est l'humour du vestiaire – ça fait rire les actionnaires et pleurer les comptes en même temps.
Punchline 2: Si Barcelone survit à cette période sans vendre son patrimoine, on pourra dire que le club a réellement appris à faire du sport avec du vent et du papier timbré – le tout sous les applaudissements des supporters et des chiffres.