Barcelone met le cap sur une pépite camerounaise pour écrire le futur de l’attaque

Barcelone vise Eyong pour écrire le futur de l’attaque

Barcelone poursuit son travail de reconstruction après Lewandowski, dont le départ éventuel coïncide avec l’approche des 37 ans et la fin prochaine de son contrat dans le club catalan.

La direction barcelonaise s’intéresse à Karl Etta Eyong, jeune attaquant camerounais de 21 ans, qui s’est fait remarquer cette saison en Liga avec des prestations intéressantes pour Villarreal puis Levante.

Selon Mundo Deportivo, Eyong figure parmi les talents les plus prometteurs de La Liga et suscite l’attention des décideurs du club blaugrana grâce à ses qualités athlétiques, son sens du but et sa vitesse d’évolution.

Le natif du Cameroun a déjà inscrit 5 buts et effectué 3 passes décisives depuis le début de la saison, démontrant une capacité à peser à la finition et à se mouvoir intelligemment dans les zones d’influence offensives.

Les responsables du Barça estiment qu’il réunit les critères pour devenir l’attaquant de futur, complétant un bloc offensif en phase de renouvellement et offrant une option intéressante compte tenu du vieillissement de Lewandowski et des limites actuelles du secteur offensif.

Un « investissement » à long terme, certes, mais la question des contraintes FIFA et des ténants financiers du club peut compliquer les débats et retarder une arrivée potentielle en janvier.

Une règle qui gêne l’opération

La transaction rencontre une barrière juridique claire: selon les règles de la FIFA, un joueur peut être enregistré par trois clubs maximum durant une même saison, mais ne peut évoluer officiellement que pour deux clubs.

Étant donné que Eyong a débuté la saison avec Villarreal avant d’être transféré vers Levante, son arrivée à Barcelone en janvier est, sur le plan strictement légal, impossible cette fois-ci.

Cette réglementation oblige Barça à envisager une solution de prêt jusqu’en fin de saison, puis une signature officielle à l’été, en espérant que les conditions économiques du club permettent enfin une mobilité suffisante sur le mercato estival.

De plus, des sources anglaises évoquent un intérêt d’élite pour Eyong, mais le jeune joueur semble privilégier l’Espagne et garder comme objectif prioritaire une arrivée à Barcelone, s’inspirant des Africains qui ont marqué l’histoire du club.

Une autre donnée porte sur la valeur du joueur: Eyong serait lié à une clause libatoire estimée autour de 30 millions d’euros, après un coût initial de 3 millions d’euros lors de son passage par Villarreal puis Levante.

Barcelone voit dans cette cible une continuité avec l’héritage africain du club, rappelant les trajectoires d’Eto’o, Keita, Yaya Touré et d’autres figures qui ont façonné l’histoire du Camp Nou, et laissant entrevoir une possibilité d’inscrire Eyong dans ce récit collectif.

Si le transfert se concrétise, Eyong sera l’un des rares joueurs à allier puissance physique et mobilité offensive, capable de s’imposer dans un système qui cherche à renouveler son obsession du but tout en maîtrisant les coûts.

Évidemment, le chemin reste semé d’embûches: beyond legal and financial hurdles, il faut que Eyong confirme en pratique dans un contexte Blaugrana, où la concurrence pour les postes offensifs reste élevée et où l’adaptation rapide est la clé.

Barcelone veut croire qu’Eyong peut devenir le prochain chapitre d’un héritage africain riche et que le club parviendra à aligner ambition sportive et équilibre économique pour écrire une nouvelle page de son histoire. Le talent est là; reste à voir si les timings et les chiffres suivront.

Et comme le dirait un sniper malicieux: si Eyong signe, le Barça aura peut-être trouvé le tir gagnant du mercato; sinon, il restera toujours la solution de repli la plus efficace: le boss du banc est prêt à monter sur le ring. Punchline 1: Espérons que Eyong fasse mouche—et pas seulement dans les chiffres du budget. Punchline 2: Sinon Barcelone pourra toujours se consoler avec la légende africaine qui a habité le Camp Nou; le rêve continue, même lorsque les paquets B et C veulent jouer les premiers rôles.