Barcelone parie sur Montjuïc pour Girona: et si le Camp Nou prenait son temps de mise au point ?
7 octobre 2025
Montjuïc, le répit temporaire du Barça
Selon un journal espagnol, Barcelone envisage de disputer le prochain match contre Girona en Liga sur le terrain de Montjuïc, en raison des travaux qui touchent le Camp Nou. Le club se prépare pour la rencontre après la pause internationale, dans la 9e journée du championnat.
Selon le quotidien Sport, le Camp Nou n’a pas encore reçu l’autorisation de jouer en raison des travaux et des exigences de sécurité qui accompagnent ce chantier gigantesque.
Depuis le début de la saison, le Barça évolue alternativement sur Montjuïc et sur le Johan Cruyff Arena, et le prochain rendez‑vous européen contre l’Olympiakos est lui aussi programmé sur Montjuïc, une logique de continuité qui précède le Clasico face au Real Madrid.
Le Barça n’a pas disputé de match à domicile au Camp Nou depuis plus de deux saisons, faute de pouvoir accueillir les spectateurs dans les conditions optimales exigées par les autorités et les normes de sécurité.
Camp Nou: une histoire, des chiffres et un chantier pharaonique
Au‑delà du calendrier, Barcelone a connu une passe délicate avec une défaite 4–1 contre Séville avant la trêve, et se trouve à la deuxième place du classement, à deux points du Real Madrid, leader de Liga. La capacité finale visée du Camp Nou est estimée autour de 105 000 places, contre une ouverture initiale prévue fin 2024 qui a été reportée à plusieurs reprises en raison des retards et des aléas de construction.
Le coût de la reconstruction, évalué à 1,5 milliard d’euros (environ 1,75 milliard de dollars), symbolise l’ambition du club de faire du Camp Nou une référence moderne tout en préservant son patrimoine historique. Le stade, inauguré officiellement en 1957 après une longue gestation, a accueilli des moments devenus mythiques et demeure un symbole culturel autant que sportif pour Barcelone.
Une histoire marquante et un avenir en chantier
Le Camp Nou a été le théâtre de finales européennes, comme celle de 1999 entre Manchester United et le Bayern Munich, récit d’un finish à couper le souffle. Il a aussi accueilli des matchs du Mondial 1982 et des compétitions olympiques en 1992, renforçant son prestige. Le club a vu défiler des légendes comme Cruyff, Maradona, Messi, Xavi ou Iniesta, chacun apportant son lot d’empreintes indélébiles sur l’enceinte catalane.
La rénovation vise à augmenter les sièges et à moderniser les installations, tout en respectant l’identité du club et le lien avec les supporters. Le Camp Nou, autrefois capable d’excéder les 120 000 spectateurs, a ensuite été réaménagé pour des raisons de sécurité et d’accessibilité, afin d’offrir une expérience plus fluide et plus sûre pour les foules blaugranas.
En attendant la réouverture, Barcelone poursuit ses compétitions, s’entraîne sous la houlette de Hans Flick et adapte son planning pour concilier football de haut niveau et calendrier chargé. Et si l’impact de ces travaux se mesure aussi à l’aune du calendrier européen, les fans pourront, en attendant, savourer des matchs sur des terrains alternatifs qui n’ont rien perdu de leur intensité — ni de leur chaleur d’accueil.
Punchlines finales: 1) Si le Camp Nou était un burger, ce serait celui qu’on commande en avance, mais qu’on n’arrive jamais à récupérer à temps — le fameux “précommande-gaffe” du foot. 2) La rénovation est un long feuilleton: plus lent que les passes de Messi, plus spectaculaire que les acrobaties de Cruyff, et prometteur comme une seconde mi‑temps où tout peut arriver. Bon, au pire, on pourra toujours dire que Barcelone a parfaitement anticipé le spectacle: des gradins pleins et des buts qui ne s’arrêtent pas d’être construits en même temps que le récit du club.”