Basra en fête: l’Irak accède au barrage mondial après une remontada contre les Émirats

Résumé de la soirée

Dans un Basra bouillant, le match retour a tenu toutes ses promesses: l’Irak a arraché le barrage mondial en corrigeant le score et en prenant l’avance après avoir été mené 1-0 par les Émirats. Après un doublé tardif, le buteur Amir Al-Marri a offert la victoire sur une penalty à la 90+16, scellant une remontée inoubliable.

Le score cumulé des deux matchs était de 2-1 pour l’Irak, ce qui a garanti la qualification tant attendue après l’égalité de l’aller. Basra a vécu une nuit de fête, entre confettis et chants dans les gradins.

Le sélectionneur Graham Arnold a connu une célébration intense, tandis que le capitaine et les joueurs ont été félicités par les autorités. L’objectif est désormais le barrage mondial pour atteindre le Mondial 2026, une échéance historique après 40 ans d’absence au Mexique.

Réactions et perspectives

Le Premier ministre Mohammed Shia Al-Sudani a félicité les joueurs et le staff, promettant un soutien continu pour les barrages continentaux et mondiaux.

Le président de l’Union irakienne de football, Adnan Darjal, a souligné l’effort collectif et l’engagement du pays pour atteindre le Mondial 2026, et a remercié les supporters pour leur soutien sans faille.

Graham Arnold a déclaré être fier de son équipe et a remercié les supporters: « ils ont répondu à l’appel et leur énergie a porté l’équipe ». Le joueur man of the match, Mohanad Ali, a remercié les fans et a dédié la qualification à l’équipe et au staff.

Le format du barrage mondial sera disputé entre le 23 et le 31 mars, dans l’une des nations hôtes. Six équipes se disputent deux places; les détails du tirage et des parcours seront précisés après le tirage à Zurich le 20 novembre. L’Irak partage l’espoir d’augmenter la présence arabe au Mondial 2026, rejoignant sept autres nations du continent.

À Basra et ailleurs, la perspective d’un mondial 2026 en partie sur le continent arabe nourrit les rêves des supporters.

Punchline: Si les miracles se mesurent en buts, l’Irak vient d’en inscrire un à la 90e minute. Deuxième punchline: Basra n’a pas dormi, elle a simplement changé d’horloge pour fêter jusqu’à l’aube.