Blessure ou barrage : Salem Al-Dawsari, l’espoir saoudien qui porte le Mondial 2026 sur ses épaules
29 septembre 2025

Leader face à l’épreuve des blessures
Depuis ses débuts sous le maillot d’Hilal puis avec l’équipe nationale, Salem Al-Dawsari symbolise la quête saoudienne sur les scènes continentales et mondiales. L’ailier gauche expérimenté n’est pas seulement un talent, il est devenu le visage d’une génération qui vise le sommet.
Un joueur clé malgré les revers
Avec 95 sélections, 24 buts et 7 passes décisives, Al-Dawsari a démontré une influence décisive sur l’attaque saoudienne. Sa trajectoire montre qu’il peut changer le cours d’un match même dans les instants les plus tendus.
Contexte des barrages et inquiétudes récurrentes
À l’approche des barrages asiatiques pour le Mondial 2026 (États‑Unis), la prudence était de mise après que des douleurs dans la région du bassin ont perturbé son calendrier récent. Le club a évoqué une absence des entraînements, mais les médias saoudiens ont rassuré en évoquant une blessure non grave et un programme de réathlénisation actif à la clinique du club à Riyad.
Le staff médical a donné le feu vert pour une reprise progressive avec le groupe, ce qui rend sa participation face à Indonésie le 8 octobre et face à l’Irak le 14 octobre plausible et attendue par les supporters.
Un rôle indispensable selon le coach et une veille sur les blessures
Pour Hervé Renard, l’effectif saoudien ne peut se passer de Salem. L’expérience du joueur, capable d’évoluer à l’aile ou en faux 9 et d’exceller à distance, apporte une sécurité mentale et technique à l’équipe.
Sa présence figure d’ailleurs dans la liste des 27 joueurs retenus pour le barrage, aux côtés des gardiens et des autres titulaires, signe que l’encadrement compte sur son influence sur et en dehors du terrain.
Entre héritage et défi contemporain
Malgré les blessures récurrentes qui ont assombri des moments clés, Al-Dawsari demeure l’un des meilleurs éléments du football asiatique. L’Asian Confederation l’a encore une fois mis en lumière en le nominant pour le meilleur joueur de la région en 2025, aux côtés d’Akim Afif et d’Arif Aiman. Le rendez-vous est fixé à Riyad le 16 octobre, peu après les confrontations de barrage.
Le parcours du joueur illustre une réalité simple : les barrages exigent tout, et Salem a l’habitude de traiter les échéances comme des finales, y compris son fameux but contre l’Argentine en Coupe du Monde 2022.
Punchline 1: Si les blessures étaient un club à part entière, Salem serait auto‑proclamé président—et le protocole médical serait son directeur sportif.
Punchline 2: Le retour sur le terrain ? C’est son genre de série préférée: beaucoup de suspense, puis un retour en beauté avec un but qui fait taire les doutes et rallume les téléviseurs des fans.