Chelsea à dix: l'apprentissage qui fera peut-être parler le banc
1 octobre 2025
Enzo Maresca calme les esprits, mais les chiffres parlent
Enzo Maresca, entraîneur de Chelsea, a rejeté tout signe d'une crise disciplinaire au sein du groupe, malgré le troisième carton rouge des Blues en quatre matches, survenu lors de la victoire 1-0 contre Benfica en Ligue des champions.
Une victoire à Stamford Bridge et un coup de malice adverse
Chelsea signe son premier succès à domicile dans cette édition de la Ligue des champions grâce à un but contre leur camp à la 18e minute, offrant l’avance et provoquant le retour à Londres de Mourinho.
Expulsion de Joao Pedro et suite du match
À la 61e minute, Joao Pedro entre mais ne termine pas le match après avoir écopé d’un second carton jaune pour conduite dangereuse sur Leandro Barrero.
Cette nouvelle expuls ion s’ajoute à une série: Robert Sánchez avait été exclu contre Manchester United, Trevo Chalobah contre Brighton, et Nicolas Jackson avait reçu deux rouges en fin de saison précédente face à Newcastle et Flamengo.
Les mots de Maresca et les enseignements tirés
Maresses a plaisanté, selon ESPN: « au moins, on apprend à gagner à dix; c’est une première ». Il affirme qu’il n’y a pas de problème structurel et rappelle qu’il faut parfois transformer l’adversité en opportunité, surtout lorsque l’équipe évolue en supériorité numérique durant une large partie du temps restant.
Conséquences et perspectives
Le technicien italien indique qu’il faut s’adapter: « parfois, il vaut mieux encaisser un but ou laisser passer une occasion, car on joue ensuite 11 contre 11 pendant environ 40 minutes ». Pedro manquera le prochain rendez-vous européen contre l’Ajax le 22 octobre.
Défense fragile et options offensives
La défaite met en lumière des lacunes défensives, avec Levi Colwill blessé et un duo central composé d’un Chalobah et d’un Adarabayo moins expérimentés. L’attaque est aussi à la traîne: Cole Palmer est blessé, Liam Delap peine à peser et les solutions sur les ailes restent brouillonnes avec Garnacho, Gittens et Neto.
Le collectif dépend encore trop des actions individuelles plutôt que d’un schéma offensif clair; une mauvaise organisation peut faire très mal en Europe.
Conclusion
Chelsea se retrouve devant un équilibre précaire: un potentiel fort, des lacunes évidentes et un leadership parfois manquant. Le club dépense sans toujours obtenir les résultats attendus, et la place en Ligue des champions dépendra de la consolidation du bloc arrière et d’une meilleure gestion des cartons.
Punchline Sniper 1: « À dix joueurs, Chelsea apprend à viser juste: le but était dans le plan, pas dans la distribution des cartons. »
Punchline Sniper 2: « Si c’est ça, la défense devient une scène de théâtre: beaucoup d’acteurs, peu de cordes pour tenir le rideau — mais le spectacle continue. »