CAN 2025: quand la CAN bouleverse les clubs de Premier League, le calendrier tremble
18 novembre 2025
Impact attendu sur le calendrier de la Premier League
La Coupe d’Afrique des Nations démarre cette année plus tôt que d’ordinaire, offrant une perturbation notable au calendrier du championnat anglais. Avec le Maroc comme pays hôte, le tournoi s’étend sur une période critique où les clubs secrètent déjà leurs plans pour les dernières semaines de l’année et le début de l’année suivante. L’évidence est que jusqu’à 17 clubs de Premier League pourraient être touchés par le départ de leurs joueurs vers le continent africain, et que les effectifs devront s’adapter à court terme face à ces absences répétées.
Les premiers signaux indiquent que les clubs devront composer sans plusieurs titulaires ou, à tout le moins, sans une part significative de leur colonne vertébrale. Le calendrier, déjà dense en période hivernale, pourrait voir les remplacements improvisés se multiplier, tout en testant la profondeur des bancs et la capacité des entraîneurs à réorganiser rapidement les systèmes de jeu. En clair: preparez-vous à suivre des compositions surprenantes et peut-être à revoir vos pronostics en pleine saison.
La période de l’événement s’étendant du 21 décembre au 18 janvier implique que certains internationaux manqueront des matches décisifs, notamment en Premier League, mais aussi en FA Cup et en Carabao Cup pour les formations les plus impactées. L’incertitude persiste quant à la date exacte à laquelle chaque club sera autorisé à libérer ses joueurs, ce qui compliquera les planifications et les réponses tactiques des entraîneurs. Le seul certitude: les clubs devront jongler avec leurs ressources et leur va-tout pour rester compétitifs.
Enfin, des clubs comme Arsenal et Chelsea sont décrits comme épargnés en partie par ce turnover, tandis que d’autres, notamment Sunderland et Wolverhampton, se projettent comme les plus exposés. Le regard est donc posé sur les décisions des managers, les performances des jeunes du centre de formation et les éventuels retours tardifs qui pourraient redistribuer les cartes en cours de compétition.
Détails par club et absences probables
Dans l’analyse par club, on distingue des situations variables selon les effectifs et les parcours des nations à la CAN. Aston Villa ne perdra qu’un seul joueur, l’attaquant ivoirien Evan Gisan, ce qui rassure le club quant à sa capacité à compenser ce départ sans bouleverser sa ligne d’attaque. Bournemouth, quant à lui, ne sera pas épargné de manière aussi marquée: Amin Adli devrait rejoindre le Maroc, mais sans qu’un pilier majeur ne manque à l’appel; cependant, l’absence du leader Antoine Sminio n’est pas attendue, et le club garde des solutions internes pour pallier ces absences.
Brentford se trouve dans une situation intermédiaire, avec Danjo Ouattara et Franck Onyeka qui partiront respectivement pour le Burkina Faso et le Nigeria. Le retour des deux joueurs pourrait influencer leurs performances et leur disponibilité pour les échéances ‘’à venir’’ fin janvier. Brighton & Hove Albion peut compter sur l’absence de certains titulaires via Carlos Baleba, mais a aussi la possibilité de tirer profit d’un retour rapide de ses autres éléments. Le club reste toutefois attentif à l’évolution des blessures et des sélections.
Burnley envisage de perdre trois joueurs, dont Axel Tuanzebe et Lebo Foster, le second représentant une menace potentielle pour les lignes défensives et les options de rotation en milieu et en attaque selon les besoins. Crystal Palace sera touché par le départ d’Ismaïla Sarr, auteur de huit buts cette saison, et pourrait voir émerger des complications avec trois autres joueurs susceptibles de manquer des rencontres, à confirmer selon les décisions fédérales. Everton perdra des joueurs clés comme Éli Man N’daï et Idrissa Gueye, le premier impactant le milieu et le second l’équilibre défensif et l’entrejeu.
Fulham devra composer sans Samuel Chukwueze et d’autres titulaires susceptibles d’être convoqués, ce qui pourrait influencer les choix à l’entraînement et au cours des matches. Liverpool, lui, ressentira fortement l’absence de Mohamed Salah, véritable colonne vertébrale du club et source d’inspiration pour les troupes de l’entraîneur. Manchester City verra partir Omar Marmoush et Ryan Aït-Nouri, bien que leur participation soit variable selon les listes finales et les décisions des fédérations nationales. Manchester United, pour sa part, se dirige vers un manque sur le côté droit avec la possible absence de Bryan Mbombo, Amad Diallo et Nassir Mazraoui, ce qui obligera le staff à réinventer des équilibres offensifs et dévier les plans tactiques vers d’autres profils.
Newcastle United pourrait ne pas être épargné, avec la possibilité d’un seul départ pour Yvan Wissa, ce qui laisse encore une marge d’incertitude et dépend largement des décisions finales des sélections. Nottingham Forest affiche une situation flexible, où Ibrahim Sangaré est le plus sûr d’être titularisé, mais où d’autres comme Willie Boli restent dans le flou selon les listes. Sunderland est le club le plus affecté en termes d’effectif: sept joueurs pourraient quitter le groupe, menaçant une ligne centrale et les plans défensifs. Des noms comme Shamsedin Talbi, Habib Diarra, Renildo, Simon Adingra, Bertrand Traoré, Arthur Masuako et Noah Sadeghi sont évoqués comme susceptibles de s’absenter, avec des absences qui peuvent atteindre sept joueurs en phase avancée de la compétition.
Tottenham pourrait voir partir deux éléments du milieu: Pape Sarr et Yves Bissouma, ce dernier ayant connu une saison marquée par des blessures et des interventions rares. Toutefois, le staff technique reste confiant sur la profondeur du groupe et sur la capacité des remplaçants à combler les trous pendant l’absence des titulaires. Enfin, West Ham pourrait perdre deux arrières latéraux titulaires, Aaron Wan-Bissaka et Hadi Malik Diouf, ce qui obligera les entraîneurs à recourir à des solutions défensives et à des ajustements individuels pour préserver la solidité derrière et proposer des prestations cohérentes sur le long terme.
À l’échelle globale, la situation renforce une idée: les clubs doivent faire preuve d’une grande adaptabilité et d’un esprit collectif plus fort que jamais. Les entraîneurs disposent d’une marge de manœuvre limitée, mais les aléas offrent aussi des opportunités à des jeunes talents et à des joueurs moins habituels à la lumière des projecteurs médiatiques. C’est un test de résilience et d’ingéniosité pour les staffs, qui pourraient tout autant écrire l’histoire s’ils gèrent habilement les périodes de transition et les phases de récupération après les congés.
Blagues de Sniper en mode supplément
Punchline 1: Avant la CAN, les coachs apprennent l’art du bluff: “on vous laisse partir”, et tout le monde y croit; spoiler: le vestiaire devient alors plus léger que le papier toilette en fin de saison.
Punchline 2: Le seul vrai mercato ici, c’est celui des absences: plus on coche, plus on devient stratège… ou façonneur de schémas sur la table du vestiaire, avec la craie qui crie “changer, changer, changer”.