Choc africain au Caire: Pyramids affronte Berkane dans la quête d’un titre historique et d’un souffle financier

Contexte et enjeux de la finale CAF

Ce samedi, Pyramids affronte Berkane au stade du Defence Arena à Cairo dans la finale de la Super Coupe d’Afrique, une affiche qui porte la marque d’une revanche et d’un prestige retrouvé pour le club égyptien. Pyramids, sacré champion d’Afrique la saison précédente, cherche à étendre son empire continental après une ascension rapide et remarquée. Berkane, de son côté, s’appuie sur une trajectoire ascendante, après avoir décroché la Coupe de la Confédération et démontré sa pérennité sur les compétitions africaines.

La Caf a confié l’organisation à Pyramids, faisant de l’Egypte le théâtre du premier rendez‑vous africain de la saison depuis 2014. L’espoir des supporters est grand: remporter ce titre dans leur pays donnerait un nouveau souffle à l’équipe et à son public.

Les chiffres et les protagonistes sur le terrain

Sur le plan économique, Pyramids est estimé à environ 22,5 millions d’euros, porté par le joueur vedette Everton à 2,8 M€, suivi de Feston Maïyile à 1,8 M€. Berkane affiche une valeur légèrement inférieure, autour de 18,06 M€, avec Monir Suyer comme tricolore des valeurs les plus élevées à 3 M€ et Ismail Qndos à 2 M€. Ces chiffres reflètent les investissements et les ambitions des deux clubs sur le marché des transferts.

Le duel est aussi un match « revanche » pour Pyramids, qui avait perdu la finale de la Coupe de la Confédération 2020 face à Berkane. Le contexte s’ajoute à la curiosité autour des cadres et des talents qui porteront les plans de chaque équipe.

Organisation, espoirs et suite des enjeux

Le duel est confié à un staff d’arbitrage international: le Soudanais Mahmoud Ismail en référence, assisté de Mohamed Abdallah et Gilbert Cherouye, avec Abdelaziz Bouh comme quatrième officiel; le VAR est dirigé par Daniel Laria (Ghana), assisté de Tom Abu Negi et Stephen Onyango. En parallèle, la Caf a évoqué l’éventualité d’un cadre mondial, avec la perspective que le vainqueur puisse s’imposer sur la scène mondiale des clubs.

Sur le plan sportif, Pyramids vient d’une série de succès récents (Ligue des Champions, Coupe du Monde des clubs, et titres nationaux), tandis que Berkane cherche à confirmer sa domination marocaine et africaine. Le match est aussi perçu comme une étape clé dans le développement international du club égyptien.

Reinforcement du rayonnement international

Le contexte global du football est aussi évoqué: la FIFA a annoncé que le Qatar organisera les finales de la Coupe du Monde des clubs 2025, avec Pyramids comme participant potentiel, marquant un tournant dans l’architecture des compétitions intercontinentales.

Les trajectoires respectives des deux clubs illustrent une part importante de l’évolution du football africain et de son rayonnement, au-delà des frontières du continent.

Histoire et récit du club égyptien

Depuis sa naissance en 2008 sous le nom d’Al Assiout Sport, le club a connu un parcours de progression fulgurant, passant par les divisions inférieures avant d’atteindre l’élite en 2014/2015 et rebondissant après une traversée difficile grâce à l’appui d’investisseurs et à une gestion sportive ambitieuse.

L’arrivée de Turki Al-Sheikh en 2018 et la prise en main des postes clés ont accéléré ce renouveau: stadium, direction technique et staff administratif ont été restructurés pour soutenir une ambition continentale et même mondiale.

La période récente a confirmé la puissance croissante de Pyramids, qui a fini par glaner des titres nationaux et des succès sur la scène africaine grâce à une combinaison de moyens financiers et d’un projet sportif cohérent.

Épilogue et perspectives

Au‑delà de ce seul trophée, les dirigeants estiment que ce moment peut marquer le point de départ d’une ère où Pyramids s’impose durablement parmi l’élite africaine et potentiellement mondiale. Quant à Berkane, elle cherche à démontrer sa constance et à renforcer son identité compétitive dans les années à venir.

Blagues de fin (sniper style)

Et si la défense était une fanfare? Trop prêteuse, elle oublie parfois de marquer, mais elle sait shooter loin… droit dans nos rires. Deuxièmement: le seul hors-sujet autorisé est... la présence du micro-onde sur le banc, qui chauffe les plans de jeu plus vite qu’un penalty ne ralentit le stress des supporters. Ah, le football: c’est comme un bon sandwich: il faut juste que tout le monde sache où est le pain et où est la sauce, sinon tout retombe.