Clasico saoudien : Zekri voit un nul et Bergwijn plus dangereux que Benzema
23 octobre 2025
Contexte et prédiction du classico saoudien
Nouredine Zekri, entraîneur algérien et figure reconnue pour son regard perçant sur les dynamiques des clubs saoudiens, prévoit un match difficile entre l’Union et le Hilal dans la sixième journée de la Saudi Pro League. Selon lui, l’enjeu n’est pas seulement technique mais aussi psychologique: un nul pourrait bien trancher une opposition qui s’annonce rugueuse.
Les enjeux et les forces en présence
Le duel est programmé à Jeddah, vendredi soir, et voit l’Union croiser le fer avec le Hilal dans un contexte où chaque détail compte: l’entraîneur italien Inzaghi, à la tête du Hilal, poursuit la construction de sa stratégie, tandis que le Portugais Conceição, nouvellement arrivé à l’Union, cherche encore le bon chemin pour transformer les résultats.
Zekri précise: « j’anticipe un match nul entre les deux équipes dans cette confrontation ». Il souligne aussi que la difficulté pour Conceição réside dans l’effectif disponible, certains joueurs n’étant pas encore prêts après une pré-saison potentiellement imparfaite.
Sur le plan offensif, les blessures du Français Karim Benzema inquiètent: même s’il reste une pièce maîtresse, son état n’est pas idéal pour lancer la saison comme prévu. En revanche, le Néerlandais Steven Bergwijn est décrit comme plus explosif et peut-être plus déterminant dans ce Clasico que Benzema lui-même.
Concernant le Hilal, la présence du milieu offensif Saem al-Dosari, à condition d’être apte, est évoquée comme le cœur du dispositif offensif du champion en titre et pourrait déclencher la machine de l’équipe en face du bloc adverse.
Regards croisés et perspectives
Au-delà du duel direct, Zekri évoque aussi le cas de Nassr, considéré par lui comme l’équipe dominante du moment en Ligue saoudienne, avec une marche parfaitement maîtrisée vers le sommet. Il rappelle qu’il avait conseillé à Nassr de privilégier des solutions créatives plutôt que d’ajouter un partenaire pour Ronaldo dans l’axe de l’attaque, estimant que le club gagne en options avec des ailes et un milieu capable de servir le buteur global.
Sur les choix de recrutement et les règles, Zekri souligne qu’avec huit joueurs étrangers max, l’entraîneur doit arbitrer entre l’accès à des talents et les nécessités du collectif. Pour l’Union, cela peut se jouer sur le positionnement et l’apport des joueurs non traditionnels qui peuvent pimenter la physionomie du match.
Affaires de Kadsh, l’incident physique qui a coupé court à son retour: l’ailier droit de 33 ans est out pour une période prolongée, et son absence modifie l’équilibre des lignes, poussant Conceição à ajuster le dispositif et à miser sur Mario Mita au poste de latéral gauche pour le Clasico, tout en gérant les implications du plafond des joueurs étrangers.
Au bilan statistique, Kadsh affiche 72 matches et 3 buts pour l’Union, après un passage par l’Al-Ettifaq et le Taawoun, avec des chiffres qui témoignent d’un joueur utile mais pas indispensable en l’absence des circonstances idéales. La préparation, les choix et les unités disponibles donneront lieu à une affiche où le suspense domine et où chaque faute peut peser lourdement sur le classement.
Si ce Clasico ressemble à un équilibre précaire, il pourrait aussi être le théâtre d’un ébrouement: Bergwijn peut prendre le lead, Dros? non, Dosari peut réveiller l’attaquant roi. L’égalité semble donc être le scénario le plus plausible, mais dans ce genre de duel, il faut s’attendre à une dose de surprise et quelques coups de génie pour départager les deux adversaires.
Et pour conclure: si le match se joue sans accrochage et avec une touche de clairvoyance tactique, les supporters auront droit à un rendez-vous où le suspense et l’intensité restent les maîtres mots, comme quoi le football est aussi une affaire de timing et d’audace.
Punchlines: 1) Le Clasico, c’est comme un budget sans увеличение: tout peut changer en une minute, et la marge d’erreur est zéro. 2) Si Bergwijn a le ballon, Benzema peut se promener sur le banc: la sélection est subtile, mais le rire des supporters n’est jamais loin quand le fair-play devient un spectacle.