Clin d’œil d’espoir: l’Arabie Saoudite puise dans son passé pour préparer le barrage asiatique
6 octobre 2025
12 victoires contre une seule défaite sur 16 confrontations entre les deux sélections.
Dans l’effervescence de Jeddah, l’équipe nationale se prépare à un barrage asiatique décisif pour le Mondial 2026, avec le soutien d’un public fidèle et l’expérience des qualifications passées jusqu’au Mondial de 2022 au Qatar.
Les Saoudiens affrontent l’Indonésie mercredi soir, puis l’Irak le 14 octobre, dans une double échéance susceptible de sceller une qualification directe pour le tournoi réunissant les États-Unis, le Canada et le Mexique.
Cette étape est abordée avec l’ambition de décrocher une septième qualification au Mondial, portée par une longue présence dans les compétitions régionales et par les enseignements tirés du dernier Mondial.
Supériorité historique qui rassure l’Arabie Saoudite
Le duel contre l’Indonésie apparaît comme une occasion de capitaliser sur une avance historique manifeste, avec 12 victoires, 3 matchs nuls et 1 défaite en 16 rencontres officielles et amigales.
Sur ces 16 rencontres, l’Arabie Saoudite a marqué 45 buts et n’a encaissé que 8, traduisant une domination qui s’affiche comme un atout psychologique majeur avant le coup d’envoi.
Le match initial, en 1980 à Riyad, s’est soldé par un 8-0 saoudien, avec une performance d’exception de Majed Abdullah qui a inscrit cinq buts, accompagné de Chai’ Al-Nafiseh et d’un si belle autogol.
Par la suite, les victoires se sont succédé, notamment lors de la Coupe d’Asie 1986 à Séoul et dans les éliminatoires 2004 et 2006, consolidant durablement l’emprise saoudienne.
Des égalités intermittentes et une défaite surprenante
En 2011, une égalité sans but a ponctué un match amical à Kuala Lumpur, puis deux victoires consécutives en qualifications asiatique 2015, à Jakarta et à Dammam.
Les trois dernières confrontations ont été plus oscillantes: un 1-1 à Jeddah pour les qualifications Mondial 2026, puis la première victoire historique de l’Indonésie sur l’Arabie Saoudite en 2024 (2-0), poussant le staff à revoir certaines pierres angulaires de l’équipe.
Des stars qui ont laissé leur empreinte
L’histoire rappelle des joueurs qui ont marqué les rencontres: Majed Abdullah trône avec 9 buts, suivi par d’autres grands noms comme Talal Al-Mos ’Hell et Yasser Al-Qahtani, sans oublier les contributions récurrentes de joueurs comme Ahmed Al-Dukhai, Khalid al-Oweiran et Saud Krri. Le registre des titularisations et minutes évoque aussi Zahri, Ibrahim Suwid et d’autres qui ont façonné une ante-chicane offensive et défensive face à l’Indonésie.
Le palmarès démontre une constance historique et souligne que, derrière les noms, c’est une culture de confrontation qui a nourri l’équipe. Les archives témoignent d’un éventail d’attaquants et de milieux qui ont façonné le style “tout en contrôle” face à ce rival asiatique.
Une diversité technique à travers les écoles d’entraînement
Au fil des décennies, dix sélectionneurs venus d’écoles variées (européennes, latino-américaines et nationales) ont conduit l’équipe face à l’Indonésie, révélant une diversité tactique et une capacité d’adaptation remarquable.
Des entraîneurs néerlandais, portugais et brésiliens ont cumulés les confrontations face à l’Indonésie, tandis que des noms comme Renard, Mancini et d’autres ont apporté des Leviers différents à l’équipe lors de rencontres clés.
Une confrontation décisive portée par l’histoire
Alors que le coup d’envoi approche, l’Arabie Saoudite cherche à tirer parti de cette histoire glorieuse pour s’offrir un élan supplémentaire avant le duel contre l’Irak et la perspective d’un billet pour le Mondial.
En résumé, le peuple saoudien et les joueurs peuvent s’appuyer sur une tradition de réussite et sur l’assurance que le passé peut devenir le carburant le plus efficace pour franchir le prochain palier.
Punchline 1: Quand le ballon hésite, les Saoudiens préfèrent prendre leur thé et laisser le filet faire le travail. Punchline 2: Si le score tarde, pas de panique: ici, le chronomètre est un supporter de plus et il applaudit toujours à la fin du match.