Dérbi de Madrid : Alonso met-il en doute le Real après le premier grand test de la saison ?

Contexte et enjeux du derby

Le derby madrilain a secoué le Real Madrid, qui venait d’enchaîner sept victoires et semblait en quête d’identité face à un Atletico Madrid plus entreprenant. Ce choc met en évidence les prémices d’une saison où chaque détail peut peser lourdement sur le moral et le classement.

Les premiers choix de l’entraîneur Xabi Alonso ont alimenté le débat : aligner Jude Bellingham dès le coup d’envoi et sortir Arda Güler plus tôt que prévu ont eu des répercussions sur le match et sur la dynamique collective.

Le verdict tactique et ses répercussions

Selon AS, la gestion du match par Alonso a manqué de clarté et le Real a perdu son pressing habituel, apparaissant sans agressivité face à une défense robuste de l’Atletico et sans capacité à reprendre le contrôle du milieu.

Le mystère Bellingham: l’international anglais a été titularisé de manière inattendue, restant finalement discret dans le tournoi. Ses incursions ont été limitées et son influence globale a été questionnée, malgré une activité de récupération notable sur certaines phases.

Exclusion de Franco Mastantuono et réaction de banc: Mastantuono, qui avait brillé ces dernières semaines, est resté sur le banc puis est entré tardivement, offrant quelques éclats mais restant insuffisant pour changer le cours du match.

Changements et efficacité offensive: l’entrée tardive de Rodrygo et d’autres remplaçants n’a pas suffi à renverser la tendance. Le Real a tenté d’adopter une formation plus offensive, mais le manque de précision et l’alignement général ont pesé dans la balance.

En résumé, un derby difficile qui rappelle que l’Atletico demeure l’obstacle le plus coriace et que le Real doit réapprendre à presser et à garder son identité sous pression. Le club devra tirer les enseignements et préparer les prochaines échéances avec plus d’agressivité.

Le dernier mot des entraîneurs et des observateurs

Après ce revers, Alonso a promis d’analyser les choix et de corriger le tir, car le pressing et la combativité restent les clés pour faire basculer les matches dans le bon sens.

Punchline 1: Si le pressing était un sport, le Real aurait déjà remporté le championnat… du sommeil collectif.

Punchline 2: Alonso cherche des solutions: peut-être qu’il suffit de demander à la défense de répondre au téléphone, parce que ce match a été un vrai appel manqué.