Doha, 4 exploits qui ont gravé l’histoire du vert saoudien en arabe et au-delà

Des exploits historiques à Doha

Entrant dans la Coupe arabe 2025 à Doha, l’équipe nationale saoudienne nourrit l’espoir d’ajouter un nouveau chapitre à son histoire sportive. Sous la houlette d’un entraîneur allemand, Otto Pfister, le royaume se projette vers un titre continental que ses supporters attendent depuis longtemps. Doha accueille la onzième édition de la compétition et, pour la troisième fois, elle se déroule sous les auspices de la FIFA, renforçant ainsi le prestige du rendez‑vous.

La préparation est marquée par une confiance nourrie par les titres et les épreuves qui ont jalonné l’odyssée saoudienne sur les grandes scènes: une présence régulière en Arab Cup et des performances révélatrices dans les compétitions régionale et mondiale. Au cœur de ce récit, le groupe de travail et les joueurs savent que chaque victoire porte en elle le poids d’un héritage et la promesse d’un avenir encore à écrire.

Durant la phase de poules, l’Arabie Saoudite se retrouve dans un tableau où les adversaires incluent le Maroc et les vainqueurs potentiels des duels Oman vs Somalie et Comores vs Yémen. L’objectif est clair: franchir les étapes et atteindre le stade des demi-finales afin d’ouvrir la voie à une finale qui serait une nouvelle page d’or dans l’histoire du football saoudien à Doha.

La première chemise du succès, l’ouverture victorieuse contre l’Algérie, puis la démonstration contre le Liban, propulsent les Saoudiens en demi‑finales avec une marge nette sur leurs poursuivants. Le triomphe en demi‑finale contre Kuwait et la victoire finale contre le pays hôte, le Qatar, sur le score de 3‑1, inscrivent un titre historique dans le palmarès national et scellent une année qui restera gravée dans les mémoires."

Des Mondiaux forgés à Doha: 1994, 1998 et l’émergence asiatique de 1988

Avant ce chapitre récent, le roman se poursuit sur les années 1990, lorsque le royaume vit l’un de ses moments les plus emblématiques: l’obtention d’un premier accès à la Coupe du Monde, ce qui s’est concrétisé en 1994 après une phase finale de qualification disputée sur le sol qatari.

En mai 1993, l’équipe franchit les étapes décisives et, après une série de rencontres disputées en octobre à Doha, elle reste en lice pour une place historique. Le rendez‑vous ultime est celui du 28 octobre 1993, lorsque le duel crucial avec l’Iran se joue au Khalifa International Stadium; après une confrontation marathon, l’Arabie Saoudite s’impose 4‑3 et s’assure une présence en Coupe du Monde 1994, marquant ainsi une première jubilation qui vient aussi de terres qatariennes.

La route vers 1998 n’est pas moins spectaculaire: malgré un système de qualification différent, les “Cavaliers du Soleil” accèdent à la phase finale après une campagne ponctuée de succès et de défis, et obtiennent leur second ticket mondial en 1998, en grande partie grâce à une ultime victoire décisive sur le Qatar à Doha, le 12 novembre 1997, qui scelle leur présence en prélude à la Coupe du Monde française.

Autre jalon majeur, la Coupe d’Asie de 1988 que le royaume remporte sur les terres qatariens, devenant ainsi le deuxième champion asiatique consécutif après 1984. C’est en décembre 1988 que Doha accueille le tournoi, et les Saoudiens, après une demi‑finale victorieuse face à l’Iran, s’imposent en finale par une séance de tirs au but après 120 minutes de jeu acharné contre la Corée du Sud, signant leur deuxième titre continental et consolidant leur statut de puissance régionale.

Ces chapitres, tissés sur plusieurs décennies, forment l’armature d’un récit sportif où Doha a été à chaque fois le témoin d’exploits qui ont façonné l’identité footballistique du Saudi national team et suscité l’admiration sur les cinq continents.

Et si l’avenir réserve encore des surprises, les enthusiasts se souviennent que le football est parfois plus qu’un sport: c’est une mémoire collective, une machine à rêves et, avouons‑le, parfois un peu de magie qui transforme l’ordinaire en légende. Punchlines de fin: 1) Quand la défense a décidé d’aller au buffet, l’attaque a pris les desserts… et tout le monde a fini par applaudir. 2) Si les corners avaient une visée précise, on n’aurait plus besoin de GPS: le ballon se trouverait toujours tout seul dans le cadre du but.”