Du banc de Blanc à la lumière de Consaio : Ghamdi révèle l’Union en Saudi Pro League
17 octobre 2025
Contexte et ascension d’un jeune talent
Certains joueurs dépendent d’une simple dose de confiance pour révéler leurs qualités et leurs gestes qui font la différence. Ahmed Al-Ghamdi, milieu offensif prometteur, a connu une période d’invisibilité sous l’ère de l’entraîneur Laurent Blanc, arrivé à l’été 2024 et récemment parti après la défaite dans le derby face à Al-Nassr. Cette mise à l’écart a été vécue comme un révélateur des dilemmes internes autour de l’effectif et de l’émergence des jeunes talents lorsque les : entraîneurs privilégient l’expérience ou d’autres joueurs.
Avant ce tournant, Ghamdi avait déjà su captiver les regards et les coeurs des supporters lors de la fin de la saison 2023-2024, malgré les bouleversements : le départ de Nuno Santo, qui avait guidé l’équipe vers le titre, puis l’arrivée de Marcelo Giardaro, dont la gestion n’a pas totalement réconcilié les « Tigres ». Pourtant, le jeune milieu restait l’un des éléments les plus prometteurs de la rotazione, capable de faire basculer des rencontres par ses gestes techniques et ses appels.
Une nouvelle donne sous Consaio
Le Français Laurent Blanc, homme au caractère affirmé et connu pour son comportement méthodique en conférence de presse et à l’entraînement, avait été interrogé sur l’absence de Ghamdi en début de saison. La réponse, jugée sèche et parfois déconcertante, indiquait que le joueur s’entraînait normalement mais devait encore faire ses preuves pour gagner une place. Cette approche, bien que destinée à stimuler, a été perçue comme un signe d’écart durable entre le staff et le jeune talent.
Même si de telles déclarations avaient parfois pour effet de nourrir une motivation, elles laissaient surtout entendre que certains éléments ne trouvaient pas leur chemin dans l’alignement. En parallèle, l’unité offensive de l’Union reposait sur le trio Diaby, Bergewijn et Benzema, soutenu par l’Algérien Houssem Aouar, qui apportait une certaine stabilité et évitait le débordement des attaques sur un seul « créateur ».
Sous la houlette du nouvel entraîneur, le Portugais Sérgio Consaio, et en l’absence d’Aouar blessé, Ghamdi bénéficie d’une opportunité. Il s’est rapidement montré à la hauteur contre le Fayha, marquant d’une tête parfaite et présentant plusieurs enchaînements offensifs qui ont mis les défenseurs sur le qui-vive. L’action a également montré la vision du jeuneternational pour les appels et les centres, en dégageant des situations dangereuses pour ses coéquipiers.
Dans le même temps, Consaio a dû faire des choix en matière de sélection étrangère. La convocation annonçait la présence de neuf joueurs étrangers dans le voyage vers la Mjammaa pour la prochaine confrontation, mais des ajustements étaient attendus. Trois joueurs – parmi lesquels Hussein Awar, Mario Mitai et Carlo Smitich – ont été écartés, invoquant des raisons de forme et de gestion du calendrier après les matches internationaux, afin d’éviter la fatigue excessive et d’optimiser la récupération.
Par ailleurs, Ghamdi reste dans les plans du nouveau coach qui cherche à imprimer sa marque rapidement. Le premier rendez-vous officiel après sa nomination, le 8 octobre, offre une opportunité pour l’Union de montrer une énergie retrouvée et de corriger des lacunes défensives et offensives qui ont pesé sur leurs dernières performances.
Le club, champion en titre de la Saudi Pro League, se déplace avec une ambition claire : gagner ou du moins obtenir un résultat positif afin de rétablir un équilibre retrouvé. Avec neuf points au compteur, l’Union occupe la troisième place, à une unité du second et à trois du leader, et cherche à maintenir cette dynamique lors des prochaines échéances.
En résumé, l’émergence d’Al-Ghamdi sous Consaio ouvre une page nouvelle pour l’Union, où le talent des jeunes peut s’épanouir dans un cadre qui a connu des remaniements importants, et où l’entraîneur portugais mise sur un collectif capable de porter le club vers les sommets.
Note finale: le talent, c’est comme une bonne passe bien lisible; cela ne force pas, cela trouve simplement son chemin. Punchline lumineuse pour la route: Le talent, c’est comme le wifi public: quand il est là, tout le monde profite; quand il rate, on accuse le routeur du vestiaire. Deuxième punchline: Le seul exil qui compte, c’est celui qui revient avec un tir au but gagnant – Blanc ou Consaio, le vestiaire n’a besoin que d’un tir heureux pour relancer la machine.