Égypte : Donja dégaine ses critiques contre Hassan avant la CAN 2025, le feuilleton continue
19 novembre 2025
Conflit autour des choix techniques avant la CAN 2025
L’ancien joueur du Zamalek, Donja, a lancé une série de critiques publiques contre les décisions du staff de l’équipe nationale égyptienne dirigé par Hassan après les matches amicaux contre l’Ouzbékistan et le Cap-Vert.
Ses remarques dépassent le cadre tactique: il prévoit même une réaction potentielle de Mustafa Mohamed, l’attaquant du Nantes, et revient sur le dossier défensif d’Al Ahly, tout en saluant la fidélité du regretté Mohammed Sabry et son impact hors terrain.
Donja a commencé par rappeler Mohammed Sabry et a insisté sur le fait que le grand nom ne cherchait pas l’enrichissement matériel après sa carrière. Le débat ne se limite pas à des chiffres: il s’agit aussi de l’esprit du groupe et de la gestion des personnalités dans une période cruciale.
Critique des choix de l’entraîneur et implications pour Mustafa Mohamed
Donja a ensuite évoqué l’équipe nationale, critiquant clairement les décisions de Hassan et qualifiant la titularisation de Mohamed Hamdi au poste de défenseur central lors du match contre Cap-Vert de « très étrange ».
Il avertit que les propos du coach pourraient visiblement agacer Mustafa Mohamed, l’attaquant qui attend une juste opportunité pour confirmer son talent à l’échelle européenne.
Dans le même temps, Donja a parlé du dossier Al Ahly et du besoin pressant de récupérer Ramy Rabia, actuellement à l’étranger, afin de combler des lacunes défensives. Il rappelle toutefois les obstacles administratifs qui pourraient retarder ce retour, suggérant que les exigences du joueur pourraient peser sur la décision finale du club et du staff.
Déclarations féroces et les enjeux autour du groupe CAN
Les choses se sont enchaînées avec Hassan qui, lors de la conférence de presse après le match face au Cap-Vert, a répondu avec des répliques marquées, répondant aux critiques formulées après la défaite contre l’Ouzbékistan (2-0).
Le sélectionneur a même évoqué une comparaison entre son respect pour l’équipe nationale et le statut du coach marocain Walid Regragui, qui entraîne des stars évoluant dans les plus grands clubs européens et qui est largement estimé pour son management.
Hassan a déclaré: « Nous avons dans notre effectif seulement deux professionnels et demi. Mohamed Salah à Liverpool et Omar Mermoosh à Manchester City apportent de l’éclat, et Mustafa Mohamed a encore l’opportunité de prouver son niveau international. » Il a toutefois minimisé les capacités globales de l’équipe en dépit des succès historiques du passé, notamment les titres africains remportés lorsque l’on comptait principalement sur des joueurs locaux, ce qui alimente les débats sur les choix actuels.
Selon lui, il serait possible de donner davantage leur chance à des jeunes évoluant en Europe, comme Oscar Khidr à Aston Villa, Cameron Ismail à Arsenal et Kareem Ahmed à Liverpool U21, mais Hassan a jusqu’ici tardé à les intégrer durablement, tout en rappelant des épisodes passés où des joueurs comme Sam Morsi avaient été écartés.
Conclusion et perspectives
Le débat autour de Mustafa Mohamed, de Rabia et de la gestion de Hassan continuera à alimenter les conversations alors que l’Égypte se prépare pour la CAN 2025 au Maroc, dans un groupe comprenant South Africa, Zimbabwe et Angola. Les yeux seront surtout tournés vers les choix de personnel et les performances du collectif leader de la sélection sur le chemin du titre, désormais en jeu comme jamais.
En attendant, le duel entre Donja et Hassan affiche déjà les contours d’un feuilleton qui pourrait durer jusqu’au coup d’envoi du tournoi. Et pour ceux qui cherchent des promesses, n’oubliez pas: même les meilleures stratégies se font dévorer par le reality show du terrain. Punchline finale: si la tactique pouvait parler, elle exigerait une pause-café; et si les entraîneurs avaient une appli, elle serait mise en veille prolongée à chaque coup franc manqué. Punchline numéro 2: dans le football, comme dans les bons plats marocains, ce qui compte, ce n’est pas la sauce seule, mais la coordination des ingrédients – et là, on attend encore le plat principal sur le terrain.