Expulsion et penalty décisifs: l’Arabie Saoudite domine l’Indonésie dans les qualifications asiatiques

Contexte et enjeu

Le duel entre l’Arabie Saoudite et l’Indonésie, disputé ce mercredi lors de la première journée des qualifications asiatiques pour le Mondial 2026, s’est conclu sur une victoire saoudienne 3-2 et a alimenté un vif débat autour de l’arbitrage.

Selon l’expert arbitre Tawfiq Al-Sayed, plusieurs décisions du match ont été scrutées de près, notamment l’expulsion de Mohammed Kanno et le penalty accordé à l’équipe indonésienne, des éléments qui pourraient peser sur le reste des qualifications.

Déroulé et décisions clés

Le verdict sur l’expulsion de Mohammed Kanno a été jugé correct par Tawfiq Al-Sayed: le joueur a reçu une première carte pour perte de temps puis une seconde après des protestations, entraînant son exclusion et une lourde conséquence pour le reste du groupe.

Le penalty obtenu par Feras Al-Breikan à la 36e minute a été jugé juste à 100% par l’expert, le défenseur indonésien exerçant une pression claire sur le porteur de balle saoudien, selon les conclusions rapportées par la presse locale.

Le match a aussi vu l’ouverture du score indonésienne à la 11e minute, par Kevin Dix sur penalty, puis l’égalisation saoudienne par Saleh Abu Al-Shamat à la 17e minute. Feras Al-Breikan a ensuite inscrit deux buts pour les PHR (les Faucons verts), l’un sur penalty à la 36e minute et un autre à la 61e, permettant à l’Arabie Saoudite de prendre l’avantage avant le temps additionnel.

En fin de partie, Kevin Dix a réduit l’écart à 3-2 sur un nouveau penalty à la 88e minute, mais la victoire est revenue aux Saoudiens, qui s’emparent ainsi des trois points et prennent une option sur la tête du groupe.

La rencontre a aussi offert un éclairage sur le système de l AFC: les deux premiers du groupe se qualifient directement pour la Coupe du Monde 2026, tandis que les deuxième et troisième de groupes différents s’affrontent dans des barrages pour d’autres chances de qualification continentale, avec des critères de départage allant du goal difference au fair-play.

Histoire et proximité longtemps évoquées entre les deux nations ajoutent une dimension particulière au duel. L’Arabie Saoudite et l’Indonésie se retrouvent dans le cadre des qualifications asiatiques et ces résultats reconfigurent les perspectives pour les prochaines rencontres du groupe.

Prochain rendez-vous pour le duo: l’Arabie Saoudite affrontera l’Irak mardi prochain à la même enceinte de Jeddah, avec l’objectif d’asseoir définitivement sa position dans le groupe et d’anticiper une possible qualification directe pour le Mondial 2026.

Histoire des confrontations SA vs Irak

Dans le passé, l’Arabie Saoudite et l’Irak se sont croisés à 37 reprises, l’Arabie Saoudite remportant 11 victoires, l’Irak 17 et 9 matches se soldant par un nul. Au total, 90 buts ont été inscrits dans ces rencontres, avec une domination historique irakienne lors d’un seul match retentissant (7-1 en 1976 lors de la Coupe du Golfe, à Doha).

Réaménagement du calendrier et système AFC

En parallèle, la Confédération asiatique a annoncé un ajustement du calendrier pour le match entre l’Arabie Saoudite et l’Irak, fixé désormais à 21h45 heure locale du Golfe, afin de fluidifier la programmation des rencontres en circulation.

Concernant le mécanisme d’accès à la Coupe du Monde 2026, les deux premiers de chaque groupe se qualifient directement, tandis que les vainqueurs des barrages éliminatoires rejoignent un playoff intercontinentale prévu en mars 2026, qui départagera les dernières places mondiales. En cas d’égalité de points, les critères de départage sont, dans l’ordre: différence de buts, buts marqués, confrontation directe et enfin fair-play.

Et pour ceux qui doutent encore, n’oubliez pas: si le football était un sport de précision, on signerait tous pour des penalties réussis à chaque fois. Si c’était une émission de télé-réalité, les cartons rouges seraient des micro-ondes: on les voit venir, et parfois, on aimerait bien les éteindre. Notez aussi que la météo des terrains n’a pas écrit le scénario: c’est le jeu qui décide, pas la météo.